Depuis les Dieux du Stade, l’image érotisée de l’homme dénudé s’est largement diffusée auprès du grand public. Les artistes et les publicitaires reconnaissent désormais que le corps de l’homme est aussi un objet de désir et de fantasme. Dans une série d’interviews, nous irons à la rencontre de jeunes playboys tout aussi hot les uns que les autres. Vous découvrirez ainsi les personnalités qui se cachent derrière ces images de papier glacé qui vous donnent si chaud ! Notre premier playmec se prénomme Dorian…
À 22 ans, du haut de son mètre 80, Dorian est l’heureux propriétaire d’un corps aux mensurations parfaites (buste : 105/ hanches : 77). Résultat : il en a déjà fait craquer plus d’un(e). Originaire de Seine-et-Marne, il a débuté sa carrière de mannequin professionnel en décembre dernier. Suivi par un agent belge, c’est avec brio qu’il a entamé cette nouvelle carrière puisqu’il a déjà posé pour diverses marques telles que S Bordeaux ou Ron Dorff.
Dorian, sportif et réservé
Cadet d’une fratrie de trois garçons, notre playboy a toujours baigné dans une ambiance sportive. Son père, professeur d’EPS, lui a donné le goût de l’effort physique. Dès l’âge de six ans, Dorian s’est orienté vers la natation, sport où il a d’ailleurs excellé jusqu’à atteindre le niveau national 2. Ses deux frères se sont dirigés, l’un vers le tennis de table, l’autre vers le football.
Côté études, Dorian est actuellement en master d’école de commerce. Enfant, il était d’un naturel plutôt timide et réservé. À présent, très certainement aidé par son cursus universitaire et par le mannequinat, il s’ouvre davantage aux autres, même s’il n’est pas du genre à se mettre en avant. Comme il nous l’a expliqué : « Quand on prenait des photos avec ma famille, ce n’était pas un exercice que j’appréciais forcément. Je ne peux m’empêcher d’être surpris moi-même par le chemin parcouru depuis les séances de photos familiales. Aujourd’hui, je pose quasi nu pour des photographes professionnels. Je n’aurais jamais imaginé faire cela quand j’étais plus jeune. »
Quand nous lui avons demandé comment lui était venue l’idée du mannequinat, il nous a expliqué qu’il avait été encouragé par ses proches, qui n’avaient de cesse de valoriser ses atouts physiques. « On m’a souvent dit que j’avais le potentiel pour faire des photos professionnelles. On m’a aussi souvent dit que j’étais beau et que je pourrais tout à fait me lancer dans cette voie. Je n’avais pas spécialement confiance en moi quand j’étais plus jeune. En prenant de la maturité, j’ai pu m’assumer davantage côté physique ». Un autre fait plus tragique a poussé Dorian à se lancer : la perte brutale de son frère aîné, l’été dernier. Cet événement l’a incité à vivre sa vie plus à fond, de manière à ne pas avoir de regret plus tard.
À l’aise pendant les shootings
Quand nous lui demandons s’il a besoin d’une préparation particulière avant un shooting, Dorian nous répond : « Il est important pour moi de prendre le temps de me poser avec le photographe et de discuter pour apprendre à nous connaître mutuellement. C’est vrai qu’on se dévoile devant l’objectif ; il est donc important d’instaurer une relation de confiance. Cela permet aussi d’évacuer le stress. » Pour détendre l’atmosphère, les shootings se déroulent en musique, choisie généralement par le photographe. Ce qui ne gêne pas notre playboy, qui a des goûts musicaux éclectiques. Pendant ses entraînements, il écoute du rap américain aussi bien que français, du rock ou de la techno.
Une chose l’a surpris lorsqu’il a abordé l’univers des shootings : l’absence du sourire. Au contraire, les photographes lui demandaient de limiter ses expressions en se donnant un air inaccessible. « Tout est dans le regard », nous confie-t-il en riant. C’est l’image du bad boy qui doit surgir de la photo, même si ce n’est pas du tout sa personnalité. Dorian est quelqu’un qui rigole beaucoup et qui a toujours le sourire.
Dorian, côté expérience
À la suite des accusations de harcèlement dont Bruce Weber et Mario Testino ont fait l’objet de la part de mannequins hommes, nous souhaitions savoir s’il avait lui-même dû faire face à ce type de situations. Sa réponse :
« Personnellement, j’ai tout de suite su mettre des barrières. Par exemple, lors d’un shooting classique auquel je m’étais rendu, le photographe m’a demandé de poser nu, sans prévenir. J’ai refusé. Néanmoins, j’ai senti qu’il y avait une certaine frustration. Il m’a même dit que j’avais de la chance, car le dernier qui avait refusé s’était retrouvé congédié sur-le-champ. Je pense qu’il s’agit d’un milieu où il faut être assez fort mentalement. Cela peut se révéler problématique pour des mecs d’à peine 18 ans, n’osant pas refuser par peur de déplaire. En ce qui me concerne, à 22 ans, j’ai suffisamment de recul pour pouvoir dire non quand je ne me sens pas à l’aise. »
Propos de Dorian durant l’entretien.
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Des projets plein la tête…
Côté projets, en avril, Dorian a un shooting prévu en Allemagne pour une marque de sous-vêtements, ainsi qu’un autre avec Fred Goudon. Rappelons que ce dernier est un photographe professionnel spécialiste en photos masculines. Il a notamment à son palmarès le calendrier des Dieux du Stade (éditions 2006, 2014 et 2015) ou encore Bed Time Stories, publié chez Bruno Gmünder. Plusieurs agents de cinéma ont également frappé à la porte de Dorian. Depuis qu’il a commencé à poser, tout s’enchaîne très rapidement. Il doit jongler entre les propositions tout en poursuivant ses études. « Je tiens à terminer mes études et à me former correctement en tant que commercial. Si le métier de mannequin m’ouvre d’autres portes et que je peux en vivre, je le ferai. Mais je sais aussi que c’est une carrière incertaine et donc je tiens à assurer mes études en priorité ».
Et un cœur à prendre ?
Les photos de Dorian font beaucoup réagir sur les réseaux. Il reçoit d’ailleurs beaucoup de messages de la part de la gente féminine (et masculine). Des messages plutôt gentils, bienveillants, le complimentant sur son physique, auxquels il répond avec plaisir.
Mais la question qui vous brûle les lèvres, c’est de savoir s’il est encore un cœur à prendre ou, si malheureusement pour vous, une chanceuse a déjà gagné au loto de l’amour ? Roulements de tambour… La réponse est affirmative, Dorian est encore célibataire. Comme il nous l’a expliqué, « Mon emploi du temps est assez chargé en ce moment. Je m’entraîne intensément après mes journées de travail pendant trois heures, six jours sur sept, plus les shootings certains week-ends, cela me laisse finalement peu de temps libre. » Seriez-vous prête à le suivre ?
Bon maintenant que vous savez qu’il est célibataire, vous vous demandez peut-être comment vous pourriez le faire craquer ? Eh bien, de son propre aveu : « Ce que je regarde chez une femme en premier lieu, ce sont ses yeux, le visage et le sourire. Ce sont les premières choses qui me marquent : le sourire, en particulier. »
Avec Dorian, tout est fluide, il parle sans détour, avec beaucoup d’honnêteté. Ce qui est plaisant, c’est son sourire et sa bonhomie permanente. En plus d’avoir un corps parfait et un visage agréable, il a une tête bien pleine. Nous avons été ravis de faire cette rencontre et nous souhaitons le meilleur à ce mannequin en pleine ascension.
Nous sommes à la recherche de notre deuxième playmec… Pensez-vous avoir le potentiel pour candidater vous-même ? Auriez-vous une suggestion à nous faire ? Dites-nous tout dans la section des commentaires…
Article écrit en collaboration avec, et sur une idée originale, de Jérôme Ziel.