Angélique Lecomte a créé une marque de vêtements asymétriques. Sa collection est adaptée au corps des femmes ayant subi une ablation du sein à la suite d’un cancer. Un pas de plus pour aider ces femmes à accepter leur nouveau corps et à le mettre en valeur.
Une marque de vêtements asymétriques pour Amazones Rebelles
C’est à la suite d’un cancer qu’Angélique a subi une ablation du sein. Pourtant, la jeune femme de 39 ans ne s’est pas laissée abattre. Elle a donc créé une marque proposant des vêtements asymétriques adaptés à ce changement radical. Pour celles qu’elle nomme « les Amazones », Angélique a envie de les accompagner afin d’assumer leur nouveau corps.
Sa marque se nomme Les Monocyclettes, elle est made in France et les tissus sont labellisés Oeko Tex. C’est Angélique qui a d’ailleurs dessiné sa propre collection de vêtements asymétriques. Jouant sur les motifs géométriques, les volants et les volumes, Angélique espère donner du style mais surtout un goût d’espoir à la femme qui portera ses vêtements.
« Enlever un sein ne revient pas à perdre sa féminité. La féminité, c’est bien plus que ça ! C’est un état d’esprit, une attitude, un regard, un sourire, une façon d’être… »
insiste Angélique auprès du magazine faire-face.fr.
Vivre avec une nouvelle silhouette
Chaque année, 20 000 femmes subissent une ablation du sein à la suite d’un cancer. 70% d’entre elles refusent d’avoir recours à une reconstruction mammaire. Ce que souhaite la créatrice, à travers sa marque de vêtements et de sous-vêtements, c’est que les femmes aient le choix de les porter avec ou sans prothèse.
La marque apporte un nouveau regard sur la féminité, sur cette silhouette asymétrique qui est difficile à accepter. Il était donc important pour Angélique de créer des vêtements confortables afin de sublimer cette asymétrie au lieu de la cacher.
« L’idée c’est de jouer sur les matières, les volumes donc sur des volants, sur des drapés qui vont visuellement compenser en fait l’asymétrie de la silhouette par des jeux de couleurs, par des jeux de rayures et sans cacher en fait. »
explique Angélique au micro de France Bleu.
Dans la même lignée qu’Alexia Cassar, créatrice du The Tétons Tattoo Shop, Angélique Lecomte a fait de son combat une réussite. Une preuve que les héro.ïne.s ne portent pas uniquement des capes.
A lire également : Les vêtements traditionnels selon les créateurs