Une trentaine de représentants de la mode et du luxe présentent leur “Fashion Pact”

Une trentraine de représentants de la mode et du luxe présentent leur "Fashion Pact"

Vous le savez sûrement, des feux font rage en Amazonie, ce qui a amené à l’organisation d’un sommet du G7. Mais en plus des représentants des pays membres, ce sont une trentaine de représentants de l’industrie de la mode et du textile qui ont décidé de se réunir pour ce G7. C’est donc ce lundi 26 août que trente-deux acteurs de la mode, représentants 147 marques se sont présentés avec un Fashion Pact (Pacte de la mode en français).

Les origines de ce “Fashion Pact”

Tout cela a débuté en avril dernier, à l’occasion du Fashion Summit de Copenhague. L’Elyssée donne alors comme mission à François Henri Pinault (PDG du groupe Kering) de mobiliser les différents groupes de mode et de luxe afin de prendre des décisions concrètes et fortes pour l’environnement. En effet cette industrie est la deuxième plus polluante au monde. Ce sont 1,2 milliard de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre, 500.000 tonnes de micro-fibres de plastique, et des centaines de milliers de litres de pesticides générés chaque année par le secteur de l’habillement.

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Quatre mois plus tard Chanel, Hermès, Burberry, Ferragamo, Armani, Moncler, Prada, Ralph Lauren, Stella McCartney, H&M, Gap, Adidas, Nike, Puma, le groupe Ruyi (propriétaire de Sandro, Maje, Claudie Pierlot…), le groupe PVH (propriétaire de Calvin Klein, Tommy Hilfiger…), le groupe Capri (propriétaire de Versace, Jimmy Choo, Micheal Lors …), le groupe Inditex (propriétaire de Zara, Pull & Bear, Massimo Dutti …) ou encore Carrefour, les Galeries Lafayettes, Nordstrom, Selfridges et La Redoute, se retrouvent autour d’une table pour discuter environnement.

Fashion Pact G7

Les engagements écologique de ces représentants

Ensemble ils établissent trois grands champs d’action incluant le respect de la biodiversité, la protection des océans et la limitation de l’impact climatique. Ils ont pour objectifs d’arriver à une émission de CO2 nulle d’ici 2050, d’utiliser 100% d’énergies renouvelables d’ici 2030 ainsi que d’éliminer le plastique à usage unique de leurs magasins et de ne plus utiliser de matériaux issu de l’élevage intensif.

Cependant, les moyens de parvenir à ces objectifs n’ont pas encore été abordés. Comme Kering l’explique à l’AFP (Agence France-Presse), « chaque groupe a ses spécificités ». Une nouvelle réunion de ces acteurs est donc prévue en octobre prochain pour discuter du travail d’équipe.

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Les inquiétudes des ONG

Malheureusement pour eux , les ONG comme Greenpeace et WWF émettent des réserves quant à cette réunion. Pour eux ce n’est qu’un écran de fumée.

« S’il s’agit de vendre toujours plus en mettant des énergies renouvelables, ça ne suffira pas » affirme Pierre Cannet, responsable climat chez WWF. « Il faut revoir le modèle, réduire la production, faire des vêtements utilisables plus longtemps, qui n’émettent pas de micro-plastique quand on les lave » déclare-t-il à l’AFP.

Il ne nous reste plus qu’à attendre de voir si la mise en oeuvre du Fashion Pact va être effective ou non. En attendant découvrez la marque végane et cruelty free de Millie Bobby Brown. 

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