Il y a des soirs, des jours, des matins où l’on ferait mieux de faire des découvertes gastronomiques. Pour soi, pour son plaisir, pour un jour différent, pour vivre mieux. Alors je vous invite à découvrir le plus simple appareil : le beurre Bordier.
Ma jolie description
Graisse animale pleine de délectation. Douceur jaune nature, rose framboise, marron de blé noir, ou citronnée de yuzu. Le beurre. Nous sommes le matin et je me délecte de lipides pour la journée. D’un pain blanc je me beurre les tartines. Le couteau rond glisse sur la mie fraiche. Comme une pommade absorbée lentement par l’épiderme, le beurre exhalte les promesses de parfums qu’il révèlera en bouche. Un fruit vient compléter, à peine acidulé. Une touche de beurre et le parfum se prolonge du fond de la langue.
Et ma petite question
Je me suis toujours demandée au prix de quels accidents a-t-on découvert le beurre. Au hasard d’un lait conservé dans une bouteille bringue-baladée à la celle du cheval. A l’ouverture le petit lait a dû se boire vite mais la bonne odeur a dû pousser à avaler la graisse épaisse étrangement apparue depuis le blanc liquide.
Le plus simple délice
Baratté, malaxé, le beurre en est plus onctueux, plus doux, plus charnel, plus tendre, plus cosi, plus intime, plus personnel, plus gourmand, plus… plus beurre. Alors je veux vous exciter à la découverte du beurre Bordier. C’est un peu le luxe du beurre, et c’est surtout le beurre du luxe.
Le repas pourrait s’en suffire
Du beurre au sel fumé donnant un vent de salicorne à vos haricots. Au piment d’Espelette comme condiment à un steack saignant. Ou au yuzu accompagnant à la petite cuillère un fin whisky. Du beurre aux herbes sur du pain grillé. Un beurre doux à la vanille pour la fin de soirée. Et demain, un beurre au fenouil, dès le réveil. Le bonheur est à portée de main. Le beurre est à toutes les faims.
Testez ce beurre dans votre recette de biscuits aux oranges, un véritable délice pour vos papilles et toute la famille
Bénédicte, un peu de grasse.