Fiction présidentielle : la culture en apothéose à l’école

Fiction présidentielle : la culture en apothéose à l’école

Il est un fantasme : celui de devenir Présidente de la République. Votez pour moi ! Être votre présidente pour améliorer notre cadre de vie. Et pour que la Justice soit la lumière de nos décisions, plutôt que l’égocentrisme lunatique. Et pour avoir une politique qui se construit en vue du bonheur. Mais ce ne serait pas une politique humaine si elle n’était qu’utile. Alors, place à la valeur des valeurs : la Culture. Doutez ou savourez : faites-en ce que vous voulez. En fait, je n’attends que ça.

Depuis l’enfance, l’école

Il est obligatoire d’élever le niveau de culture de tous, et ce depuis l’enfance. Alors élevons le niveau scolaire. Je souhaite que l’éducation scolaire française soit réputée partout dans le monde. Par-delà les classements absurdes et compétitifs, mais avant tout dans notre réputation à tous.

Le proverbe nous dit que la science est amère pour celui qui la reçoit, et douce ensuite. Alors l’augmentation de notre culture passera par l’augmentation du niveau général dans toutes les disciplines et ce pour toutes les classes. Le Baccalauréat doit être redoutable pour de bonnes raisons. Et la note sur examen terminal, ce piège qui forge le caractère, sera remise au goût du jour, pour les matières qui seront notées. Et puis j’imagine aussi un bac généraliste unique, complété par un autre examen spécialisé d’entrée en Université… ou quelque chose qui s’en approche. Je veux que l’on puisse sans aucun doute être fier d’avoir son diplôme.

Cette élévation du niveau scolaire ne doit pas conduire à une promotion de la connaissance vide née du par cœur, mais au contraire elle doit mener à la compréhension des matières et des disciplines, autant par la leçon que par l’activité manuelle. Nous voulons promouvoir une tête bien faite et non pas une tête clonée.

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L’école de têtes bien faites

Car l’école n’a pas pour objectif de former à une profession déterminée, mais elle a pour sens de construire et d’élever l’esprit. L’école apporte les schémas mentaux et corporels qui permettent de réfléchir logiquement et de se connaître. L’école permet aussi l’éveil émotionnel à toutes les formes de l’art, et particulièrement à la littérature. L’école doit ouvrir à l’esprit critique et argumentatif.

C’est cela qui constitue la réalité de la culture défendue par l’école. À sa sortie, on doit être bien plus armé face à la vie. Bien plus que si on l’avait répondu aux attentes des entreprises (c’est personnes morales aux mœurs douteuses). Après l’école, on sait entrer dans un métier, s’y adapter, s’y construire à l’intérieur et participer à la vie de l’entreprise. Et, en cas de besoin, on sait repartir sur un autre métier, dans d’autres conditions, vivre une autre vie. La capacité à trouver son bonheur par soi-même, c’est le fruit de la culture.

C’est difficile, comme tout ce qui est rare et précieux

Sans aucun doute, les méthodes d’enseignement devront être revues. Il faudra apporter plus de diversité dans les méthodes comme dans les contenus. Ce ne sera pas simple. Cela se fera avec la participation de tous. Je rêve même que chacun doive enseigner pendant au moins cinq ans. Cette difficulté enrichira la mission de tous.

Je souhaite que l’on ait un niveau enviable qui fera la fierté de chacun.

L’Éducation nationale est un super-héros

Je souhaite aussi que l’Éducation nationale soit plus forte, car l’école est la première marque que l’État laisse dans une vie. L’école participe à former ses repères, qu’on s’y guide ou qu’on s’en détourne. L’école est ce que l’on retient le plus de l’État quant à son intervention sur notre bonheur.

Pour toutes ces raisons, il est important d’en prendre sincèrement soin et de lui donner toute la force dont elle a besoin. S’il négligeait l’école, l’État s’autodétruirait.

Par Bénédicte, bonne et mauvaise élève

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