« Coucou tout le monde, j’espère que vous allez bien… » célèbre phrase prononcée par de nombreuses influenceuses sur les réseaux sociaux. La beauté, la mode ou encore le bien-être représentent les principales catégories abordées par les influenceuses. Parmi cet ensemble restreint, certaines d’entre elles arrivent à dégager un contenu atypique et original. C’est le cas de Juliette Katz, plus connue sous le pseudonyme de « Coucou les girls ». Auteure, vidéaste et influenceuse, mais aussi actrice et humoriste Coucou les girls s’est fait connaître grâce à des vidéos parodiques des YouTubeuses beauté. Cette femme de 31 ans véhicule des messages forts à travers des créations diverses.
Une entrée fulgurante
Elle débute sur YouTube avec l’uniforme d’une fausse youtubeuse beauté. En cassant les codes, la vidéaste extrapole son personnage en montrant des scènes du quotidien décalées et drôles. Sa force de contenu réside dans l’autodérision qu’elle exploite pour parodier les codes relatifs aux influenceuses beauté.
Faire des grimaces ou encore des faces disgracieuses ne l’embête pas au contraire elle n’hésite pas à briser des tabous de la société de manière ludique. Coucou les girls se moque (gentiment) des émissions de confessions intimes, toujours avec une touche d’autodérision.
Parler de tout ou de rien !
La jeune femme s’oriente également vers d’autres projets comme son premier livre « T’es bonne bébé » publié en mai 2019. Un ouvrage intimiste sur l’amour de soi. Juliette Katz aborde des notions comme : le corps, le regard des autres, l’audace ou encore la sexualité mais aussi l’impact d’Internet sur soi-même.
Un condensé sans tabou exprimant la vie de Coucou les girls ainsi que ses conseils pour s’aimer tel que l’on est. Un beau message de positive attitude qui contre balance avec les côtés sombres d’Internet.
“Être une femme sur YouTube, c’est recevoir beaucoup de critiques sur notre physique”
Juliette Katz, Coucou les Girls
Les commentaires haineux d’Internet n’épargnent pas les femmes créatrices de contenu. Derrière Coucou les girls se cache une femme « comme les autres » qui a su faire abstraction des avis haineux du web. Grâce à sa joie de vivre et à son autodérision, elle plaît au public avec un contenu toujours plus attrayant et hors du commun.
Lutte contre les discriminations
Juliette Katz met de côté l’influence et les réseaux sociaux pour s’orienter vers le cinéma. Une démarche plutôt inédite car peu d’influenceuses rejoignent les devants de la scène au cœur d’un téléfilm intitulé “Moi Grosse”. La jeune femme incarne Raphaëlle, une employée qui se doit de quitter son poste d’animatrice des écoles car son obésité fait peur aux enfants. Ce téléfilm retrace l’histoire de Gabrielle Deydier qui s’est battue pour faire cesser l’acharnement que vivent les personnes en surpoids.
Pour Juliette Katz c’est un moyen de parler de grosso phobie. La représentation des personnes en surpoids se fait rare sur les plateaux de télévision mais également au cinéma. Cette œuvre épaule le combat de la grosso phobie tout comme Coucou les girls qui en fait un sujet démocratisé et plus tabou.
Selon la vidéaste, le culte de la beauté parfaite représente une négativité assez présente sur les réseaux sociaux. Victime d’insultes et de discriminations, Coucou les girls incarne la bienveillance et le respect de l’autre via ses publications sur les réseaux sociaux.
Un avenir prometteur
Avec plus de 500.000 followers sur Instagram, Coucou les girls détient une grande communauté sur ces réseaux sociaux. Malgré des critiquent dépourvues d’arguments, Juliette Katz continue de développer son image ainsi que son contenu original.
Nous avons hâte de la retrouver à travers d’autres projets toujours plus captivants les uns que les autres.
Cet article a 2 commentaires
Je ne connaissais pas du tout alors merci pour cette belle découverte qui devrait me plaire car j’adore l’auto-dérision et le combat contre toute forme de discrimination par l’humour.
Bonjour Béatrice ! Heureuse que l’article vous plaise. Oui, en effet “Coucou les girls” continue son combat contre les discriminations, c’est en parti pour cela que j’ai voulu m’intéresser à cette influenceuse.