A l’occasion du lancement de la Fashion Week se déroulait la trentième édition de l’Oriental Fashion Show au prestigieux Ritz. Un véritable voyage onirique dans la diversité des créateurs venus des quatre coins du globe, mettant en avant la préservation du savoir-faire et des héritages culturels orientaux dans la mode. L’occasion aussi de sensibiliser à la sustainable fashion, un des combats émergeant dans la mode. Retour sur cette événement important dans la sphère fashion.
A la découverte du Maghreb
Originaire de Batna, dans l’est de l’Algérie, Fouad GUERFI se forme à ESMOD Paris et dans sa ville natale, héritière d’un savoir artisanal. Il crée sa maison de couture en 1990, et seulement 3 ans plus tard a lieu son premier défilé qui rencontre un fort succès. Depuis, il continue de nous émerveiller depuis Batna avec ses nouveau projets !
Cette année, Fouad GUERFI nous a présenté une collection colorée, à l’image des souk du maghreb et riches en détails. En effet, les robes longues et amples étaient à l’honneur, et côtoyaient les hauts cintrés aux encolures djellaba. Perles et broderies en customisaient le tout.
Autre créatrice représentant l’Algérie, la créatrice Yasmina CHELLALI. Elle fait ses début dans la mode au sein de la maison Jacques Esterel, où elle est promue styliste et mannequin vedette. Ainsi, elle est la première femme à avoir internationalisé la mode authentique algérienne. Chaque année défilent ses créations visionnaires, dont la liberté des femmes est son étendard dans le monde entier.
Contrairement à Fouad GUERFI, les pièces de sa collection arborent des tons foncés : gris anthracite, bordeaux et noir. Les matières n’en étaient pas moins délicates, avec la présence de dentelle et de velours, mis en valeurs par les subtiles broderies.
Plus familiale, la marque marocaine TRAD ART TAILOR a proposé des matières brutes mais aussi plus nobles dans des modèles aux couleurs naturelles.
La sustainable fashion : enjeu de notre siècle
Si l’industrie de la mode est la deuxième plus polluante au monde, certaines marques l’ont bien compris et comptent bien inverser la tendance. Deux d’entres elles étaient d’ailleurs présentées.
Tout d’abord Lo Neel, marque de couture éco-responsable et végan co-fondée en 2018 par Fréderique Muller et Loane Cognard. En effet, la marque s’inspire des savoir-faire ancestraux indiens, mais innove aussi à travers l’utilisation de matières recyclées végétales, comme le cuir d’ananas ou la fibre de banane. En bref, Lo Nell s’inscrit dans l’air du temps .
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Puis Kengora, marque éthique de prêt-à-porter de luxe. Co-fondée par deux femmes, originaire du Maroc et de la Mongolie, Kengora est le résultat de ce métissage. La place de la femme à chez elles toute son importance, ainsi la marque propose exclusivement des pièces féminines, et dont le but est de les sublimer à travers des pièces fortes.
L’Europe de l’est et l’Asie centrale n’étaient pas en reste et ont contribué à rendre cette trentième édition mémorable. Vous pouvez revivre l’Oriental Fashion Show en vidéo.