Fiction présidentielle : plus pour une meilleure planète

Fiction présidentielle : plus pour une meilleure planète

Je suis en plein dans mon fantasme de devenir Présidente de la République. Votez pour moi ! J’ai déjà fait pleins de discours sur mon thème de campagne : améliorer le cadre de vie. Alors nous construirons une économie durable sur le thème de la dépollution du quotidien, par tous les moyens et avec toutes les bonnes volontés. J’ai précédemment exposé ma lutte contre le plastique, et là je continue sur le thème écolo responsable et Green-activity. Rien de sert de faire des promesses de moyens si l’on ne se donne pas un contexte de bonheur. Faites-en ce que vous voulez : commentez, partagez, ajoutez, et mangez bio et local. Je n’attends que ça.

Plantons des arbres partout

Que le monde soir Green, ou ne soit pas. Je ferai voter une grosse campagne de plantation d’arbres autour de toutes les routes, et en frontière à tous les champs et toutes les propriétés. Et, parce que l’on a jamais trop d’arbres, je planterai (ou ferai planter, soit !) autant d’arbres et d’arbustes que l’espace géographique le permettra. Toutes les parcelles oubliées, tous les terrains vagues, toutes les promenades à chien sont concernés. Même les prairies à vaches ou moutons auront leurs arbres parasols parsemés de-ci de-là.

Les arbres ont beaucoup d’avantages :

  1. Ils sont un filtre à la pollution ordinaire des particules fines. Ils apportent de l’oxygène et ils adoucissent l’air.
  2. De plus ils augmentent la beauté des routes autant que leur confort. Ils offrent de l’ombre, plutôt que de gaspiller sa clim’ sur le macadam brûlant. Ils sont des passerelles pour le passage protégé de nombreux animaux. Et il ne faut pas négliger le confort additionnel pour le voisinage, qui subit alors mois de bruit et de mauvaise odeur.
  3. Enfin, la plantation fournit un travail pas si ingrat, et même plus agréable à l’échelle d’une vie que tellement d’autres.

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Le BIO pour tous, sinon rien

Je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas déjà en place. C’est tellement évident. Il faut rendre le BIO obligatoire pour tout. C’est aussi évident que l’arrêt du diesel pour les véhicules légers. Bien sûr, il faut le faire étape par étape. Pour le diesel, il faut d’abord arrêter la vente (ou l’entrée) de véhicule neuf. L’arrêt de la disponibilité du carburant pourra se faire cinq ans plus tard (lors du renouvellement au plus tard des véhicules).

Pour l’alimentaire BIO, il faut d’abord annoncer l’agriculture raisonnée, pour obtenir 100 % de BIO certifié trois ans plus tard. Après les végétaux, les animaux qui pourront ensuite se nourrir de BIO. Et en route vers la généralisation du BIO sur tous les produits, dans tous les domaines.

C’est pourtant évident, incontestable : pourquoi nous privons-nous du meilleur ? C’est le meilleur pour le goût et pour la santé, mais nous continuons-nous à produire du moins bon. Tant que nous aurons ce souci de rentabilité alimentaire et productiviste, nous serons nos propres animaux de basse-cour, nous serons esclaves de nous-mêmes, nous serons malheureux.

Si l’on me rétorque que je suis naïve et que de telles décisions seraient, heureusement pour l’économie du pays, inapplicables, alors je tchiperai. Ces pensées de bureaucrate à langue de vipère ne même qu’au désespoir.

Donc, avec moi, l’industrie agroalimentaire et la distribution de masse vont devoir repenser leur garde-robe. C’est fini la surproduction ! Nous vivrons d’une production plus faible, suffisantes et bonnes. Et s’il le faut, nous ferons moins d’enfants et nous vivrons dans les maisons vacantes de province. En échange, nos produits seront réputés dans le monde pour leur qualité : ce sera notre valeur.

Et pour ne pas donner l’air d’en rester là, notre économie sera fermée à tout produit contenant des OGM, même en faible quantité, même pour ne nourrir que les animaux de batterie, même pour produire plus, même, même, même. Je ne comprends même pas pourquoi l’aberration des OGM soit encore envisagé.

Proximité du lieu de travail, c’est BIO

Les routes seront plantées d’arbre et nous les parcourrons mois car je souhaite encourager le rapprochement géographique entre le lieu de travail et le lieu de vie. Et cela devrait se faire naturellement car nous aurons créé des emplois locaux, par la lutte antipollution.

La proximité géographique améliore le lien entre le travail et la maison. Pensons à une vie où nous rentrons plus tôt chez nous, où nous partons plus tard et où nous pouvons même rentrer chez nous déjeuner le midi. Une vie où tous peuvent conduire leurs enfants à l’école, aller les chercher, les accompagner dans leurs devoirs. Je suis certaine que cela seulement résoudra de nombreux de problèmes de délinquance. Et ce sera aussi se rapprocher de son conjoint, de ses amis et de ses voisins. Au final le rapprochement nous rendra plus détendus et plus heureux.

Malgré tous les obstacles

Malheureusement pour la Terre, il y a beaucoup d’autres actions à mener. Nous comptons le faire (voitures hybrides, tri automatique des poubelles, microcompostage, toits en panneaux solaires, circuits d’eau fermés privés, etc.)

Suite à toutes ces actions, et à d’autres de même farine, il est fort probable que l’U.E. m’envoie un email de contestation. Comme je l’ai déjà indiqué, j’expliquerai clairement mes positions et les raisons de mes choix. Et aussi je les inviterai à les appliquer à leur tour et même à me proposer leurs idées. Il est certain que je serai rapidement écoutée, car nous verrons que nous y gagnons tous.

Par Bénédicte, belle et bio 

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