Diane, Jasmine, Optilova, Trinordiol…. Il existe de multiples pilules contraceptives de différentes générations et c’est facile de s’y perdre. Voici 5 témoignages sur certaines pilules et leurs effets.
Nombreuses sont les pilules contraceptives sur le marché de nos jours. Tellement, qu’il devient difficile de savoir laquelle est faite pour nous. Si tenté qu’il y en est une. Bien qu’elles affichent toutes une liste d’effets secondaires, certaines pilules sont plus recommandées que d’autres. Le mieux étant d’aller chez votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme. Pour vous faire une idée voici des retours d’utilisatrices de cinq pilules contraceptives différentes.
La première pilule
Leeloo est une pilule microdosée, assez fréquemment donnée aux jeunes femmes. Qui a, comme la plupart, une très longue liste d’effets secondaires. Drucyla la prise pendant plus de trois années en vivant certains effets comme l’aménorrhée, les migraines, les sauts d’humeur et une baisse de libido. Pour celles d’entre vous qui pourraient ne pas le savoir, l’aménorrhée est une absence de règles.
Dû à la difficulté d’avoir des ordonnances chez son gynécologue durant la crise sanitaire et également aux conséquences de la pilule, la jeune femme a décidé de l’arrêter. Un mois après l’arrêt, une fois que son corps a éliminé toutes les hormones synthétiques, elle n’a plus de maux de têtes, des cycles réguliers ainsi qu’une humeur et une libido complètement normales. Cependant il faut savoir qu’arrêter la pilule a également son lot de conséquences. Des impacts tels que l’acné et l’absence de cycle menstruel.
La pilule pour la régularité du cycle
Madison a choisi la pilule Mocrogynon 20, faiblement dosée. Son problème étant en rapport avec ses règles très irrégulières, elle a utilisé une pilule contraceptive dès ses 17 ans pour y remédier. Le micro dosage étant important pour réduire les effets notamment celui la prise de poids. La jeune femme n’a eu aucun effets secondaires. La seule chose délicate était de se souvenir de prendre sa contraception tous les soirs à la même heure pour favoriser son impact sur le corps.
Lors de ses 20 ans, afin d’être mieux protéger lors de ses relations sexuelles, Madison est retournée chez son gynécologue afin d’augmenter le dosage. Elle est donc passée à Mocrogynon 30, qui reste une contraception légère. À savoir qu’il y a un délais de trois heures pour prendre le cachet sans nuire à ses effets.
Bien qu’elle est consciente que la pilule contraceptive comporte des risques, elle ne nie pas le côté pratique de ce moyen de contraception. « Je comprends tout à fait que certaines femmes arrêtent la pilule à cause des problèmes que ça provoque ou la peur des effets à long terme sur leur corps ». Elle explique que ce n’est que temporaire pour elle, lorsqu’elle aura le nombre d’enfants souhaités, elle pensera à la ligature des trompes.
La pilule pour soulager l’endométriose
Enola a été diagnostiquée avec une endométriose en 2019. C’est donc la pilule Luteran qui lui a été prescrite. Elle a arrêté les règles depuis 2 ans. Elle libère de la progestérone mais pas d’oestrogène, ce qui est avantageux niveau des troubles hormonaux et évite des effets indésirables. Seulement cette pilule a une conséquence assez grave : elle peut provoquer un méningiom qui est une tumeur du cerveau. Bien que ce soit une tumeur bénigne, il est tout de même important de s’en débarrasser et pour cela il faut arrêter la pilule. La tumeur pouvant avoir des conséquences sur le système d’appréciation, et également sur les sens.
Le problème de l’endométriose désigne le fait que le sang se répand dans l’utérus. Il peut parfois migrer vers les autres organes notamment les reins et le cerveau et créer des kystes.
Les médecins prescrivent aussi d’autres pour l’endométriose. Toutefois Luterna est la plus efficace.
La pilule pour améliorer la peau
Jasmine et Diane également, font partie des pilules les plus connues notamment pour les jeunes filles. Ce sont des pilules contraceptives connues pour leur bienfaits sur la peau, et la réduction de l’acné. Attention! Ce n’est pas une solution miracle pour éradiquer les conséquences de la puberté, ça ne fonctionne d’ailleurs pas sur toutes celles qui les utilisent. Jasmine reste tout de même un moyen contraceptif qui a sa liste d’effets secondaires. Pour Elisa, une jeune femme prenant la pilule Jasmine depuis son adolescence, les effets secondaires ont été moindre. En effet, elle a perdu du poids et a eu énormément de migraines.
Cependant, elle explique avoir pris le générique de ce moyen de contraception pendant un trimestre, sa pharmacie n’ayant pas l’originale. Suite à cette prise, elle a ressenti un changement au niveau de sa peau : elle n’avait pas d’acné sévère mais une bonne jolie peau.
La pilule pour réguler les règles
Lise a commencé à prendre Optimizette Gé à seize ans car elle avait des règles très intenses et très abondantes au niveau du flux. De plus elle changeait de serviette hygiénique toutes les demi-heures à cause de l’écoulement. En un an et demi, les effets ont arrêté de marcher. À ses 17 ans, elle a donc changé de pilule : Optilova. Elle s’en servait pour les mêmes raisons, et le début de sa vie sexuelle. Le flux s’est réduit, mais pas les douleurs, toujours très intenses. Au bout d’un an et demi, le problème était que Lise avait ses règles en continue, durant un mois non stop.
Elle a donc changé une seconde fois de pilule et est passé à Optidril. Toutes étant nanodosée, réduisant les risques des effets secondaires. Optidril l’a aidé, non pas pour les douleurs, mais au niveau de l’écoulement. Ça fait maintenant deux ans qu’elle prend ce moyen contraceptif et est satisfaite, en tout cas pour le moment !
Bien que la pilule remplie de multiples fonctions : acné, régulateur de flux, endométriose… Ça n’en reste pas moins un moyen de contraception qui peut avoir ses conséquences sur la santé. Ces témoignages le prouve, certaines expliquant même que ce n’est qu’une solution temporaire. Il reste important de trouver la bonne personne qui sera vous écouter que ce soit un gynécologue, votre médecin généraliste ou une sage-femme.