Subtile sophistication, le parfum est le maquillage ultime et préliminaire. Porter un bon parfum, c’est sentir le monde s’enivrer d’ambiances et de sensations qui rappellent les plus nobles parcelles de notre âme, c’est donner une raison d’être agréable à toute l’entropie qui nous entoure et faire de la vie une partie de bonheur. Dans cet article, nous vous proposons une ode aux parfums.
Revenant de mes dernières recherches, je vous ai trouvé quelques surprises qui apporteront un goût olympien lorsque le moment sera venu de les porter.
Plusieurs bons numéros pour Bon Parfumeur
Sur l’ensemble de la gamme et des essences parfois osées, j’ai sélectionné plusieurs numéros, sans parvenir à n’en retenir qu’un. Non qu’ils se vallent, mais au contraire parce que la journée, pour être longue, doit s’éclairer de différentes façons, de différents parfums portés jusqu’à l’oubli, jusqu’au prochain. Alors je vous invite à explorer et à vous révéler de plusieurs combinaisons : #301 #302 #601 #701 #901 et #002.
On pourrait lire la description ensemble, mais cela n’inspire pas assez. Il faut les porter pour devenir vous et ailleurs.
Parfums : Cairo de Penhaligon’s
En premier nez, il est très Penhaligon’s, c’est-à-dire très oriental et très liberté coloniale… so Lawrence d’Arabie. Et progressivement, il délivre une fleur sucrée et prenante. Il s’installe en profondeur sur votre peau. Puis, il résout la contradiction de la limite, pour déposer à votre merci celui ou celle qui viendra l’embrasser au creux de votre cou. Enfin il expose votre âme la plus présente.
Bana Banana de l’Artisan Parfumeur
Alors là ! Enfin un fruit qui ne fasse pas girly : la banane. Emprisonnée dans son flacon, je la délivre pour annoncer une nouvelle et intrigante énigme : une nouvelle moi. La banane ose, la banane sourit, la banane dispose, la banane rit. Jeu de mots et jeux de vie, ce parfum qui semble tant amuser au premier vent, prépare la peau à une disposition sérieuse, comme une séduction qui sait ne pas se montrer, invisible et quand même émouvante.
Par Bénédicte, qui sent bien.