Êtes-vous une femme ? Vous arrive-t-il d’acheter rasoirs, déodorants, crèmes, gels douche, vêtements et autres produits du quotidien ? Vous est-il déjà arrivé de remarquer l’existence d’un écart des prix entre les produits pour hommes et les produits pour femmes ?
La « Pink Tax » ou taxe rose en français, est un phénomène bien réel, qui touche les femmes un peu partout dans le monde, peu importe leurs âges, et contre lequel de nombreuses célébrités, telles qu’Emma Watson, s’expriment.
Ce phénomène se caractérise par des taxes cachées qui se manifestent par une différence de prix (parfois significative), entre les produits destinés aux hommes et ceux destinés aux femmes, même s’il n’existe parfois aucune véritable différence, autre que la couleur (Rose ou des nuances de rose pour les produits destinés à la gent féminine), entre les produits eux-mêmes.
Beaucoup parlent de cette taxe comme étant une discrimination basée sur le genre, qui n’est qu’une illustration de plus des écarts hommes -femmes.
En effet, cette taxe est présente sur presque tous types de produits, et touche presque toutes tranches d’âge, qu’il s’agisse par exemple d’un parfum pour femmes, d’un simple jouet pour filles, de vêtements ou tous autres produits commercialisés à l’attention des femmes, tous âges confondus.
Mais d’où vient cette taxe ?
Trouvant son origine aux États-Unis, et plus précisément en Californie, la notion de « Pink Tax » avait à l’époque une appellation un peu moins subtile que son nom actuel, car on parlait de « Woman Tax », ce qui pourrait se traduire en français par « la taxe sur les femmes ».
Toutefois, bien qu’après plusieurs années cette pratique de la « Woman Tax » est enfin été interdit en Californie, de nombreux sondages, articles et études ont cependant montré qu’au fil des dernières années, les coûts qu’il incombait aux femmes de payer rien que sur les produits d’hygiène corporelle du quotidien, étaient significativement plus importants que chez les hommes.
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L’impact de cette taxe en France : la « Tampon Tax » ?
Bien qu’il soit indéniable que la taxe rose existe en France, une affaire en particulier à faire polémique il y a quelques années, et a abouti à une victoire sur le long parcours vers la réduction, voire même la suppression, des écarts entre produits destinés aux hommes et ceux destinés aux femmes.
Le phénomène du « Tampon Tax » ou taxe tampon, existait déjà dans plusieurs pays où cette taxe faisait déjà beaucoup parler, des pays tels que les États-Unis mais également, l’Australie, la Grande-Bretagne et le Canada pour n’en citer que quelques-uns.
Contrairement aux États-Unis ou cette taxe existe toujours, l’Australie, la Grande-Bretagne et le Canada eux en légifère pour l’exemption des protections hygiéniques de toute taxation.
En France, cette affaire de la taxe tampon a fait beaucoup parler d’elle, et s’est ensuivi une polémique à la suite de ‘la proposition de baisse de la TVA sur les protections périodiques féminines’ du « collectif Georgette Sand ».
Cette proposition du collectif féministe après avoir reçu un soutien massif, a été rejeté une première fois par l’Assemblée nationale, puis finalement adopté par la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 (article 10).
Ainsi donc, la prochaine fois que vous faites des emplettes, pourquoi ne pas vous aussi mener votre petite enquête pour voir si la « Pink Tax » s’applique?