Jeudi 13 mai se déroulait une vente aux enchères chez Christie’s, une galerie d’art à New York. Durant cette dernière une œuvre de Pablo Picasso a été acquise pour la modique somme de 103.4 millions de dollars.
Si le confinement, empêche la visite de musée, le marché de l’art quand à lui reste dynamique. En effet, les galeries d’art sont tout de même restées ouvertes permettant aux amateurs d’agrandir leurs collections. Sans compter que depuis le confinement l’art à trouvé de nouveaux admirateurs.
La Femme assise près d’une fenêtre de Picasso a une valeur historique
Ce tableau peint en 1932 par Pablo Picasso est en fait le portrait d’une de ces nombreuses maîtresses : Marie-Thérèse. Adjugée à 90 millions de dollars le prix de l’oeuvre a augmenté avec les frais de commissions portant alors son acquisition à 103.4 millions de dollars. Cette œuvre vendue il y a huit ans à Londres avait alors été achetée pour 44.8 millions de dollars soit moins de la moitié de son prix de revente.
Toutefois, si cette œuvre d’art vaut si cher c’est à cause de son année de production. En effet, d’après certains critiques l’année 1932 serait la plus prolifique de ce peintre espagnol. Des expositions consacrées uniquement à cette année ont déjà eu lieu. Son originalité et son l’univers esthétique développé durant toute sa carrière font l’objet de multiples éloges.
«C’est un artiste, mais c’est aussi sept artistes à la fois», a souligné Giovanna Bertazzoni : vice présidente du département XXe et XXIe siècles, après la vente. La reconnaissance de cet artiste explique pourquoi déjà cinq de ses œuvres se vendues à plus de cent millions.
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L’art un marché dynamique
Outre l’affirmation de la place de Picasso dans l’art, cette vente confirme le dynamisme de ce marché. En effet, malgré le confinement la peinture suscite toujours autant d’intérêt, si ce n’est plus. En effet, d’autres œuvres de peintre ont pris de la valeur, c’est le cas de In the Case de Basquiat qui s’est vendu ce mardi 11 mai à plus de 90 millions de dollars. Pourtant il y a vingt ans, ce dernier n’atteignait même pas les 10 millions. Il y a donc une réelle effervescence autour de l’art qui se construit depuis le confinement.