Emily Ratajkowski : la femme 2.0

Emily Ratajkowski : la femme 2.0

Tout le monde connaît Emily Ratajkowski. Avec ses courbes de rêve et sa moue reconnaissable entre mille, la jeune femme est devenue en quelques années une véritable icône fashion. Révélée grâce au clip Blurred Lines, Emily a su saisir sa chance, enchaînant ensuite les photoshoots, les pubs et les couvertures. Malgré son apparence sulfureuse, @Emrata est avant tout une femme forte et féministe, qui milite pour les droits de ses homologues féminines. Portrait de cette nouvelle idole multi-facette.

D’une enfance insouciante …

Née en 1991 à Londres, Emily Ratajkowski grandit en Californie à San Diego. Ses racines irlandaises et polonaises lui viennent de sa mère Kathleen, professeure d’anglais et écrivaine, et de son père John David, peintre et professeur d’art. Enfant, la jeune fille touche à tout : elle s’essaie au théâtre, à la danse et même au football. Elle débute finalement une carrière dans le mannequinat à l’âge de 14 ans au sein de l’agence Ford Models. Elle obtient un rôle à ses 15 ans dans la série pour ados iCarly, y jouant une jeune fille pré-pubère. Ce rôle ne plaît absolument pas à la jeune fille, qui le considère « comme l’archétype de la pom-pom girl garce ». 

En 2009, elle abandonne ses études d’art à l’université de Californie afin de devenir mannequin à temps plein. Emily Ratajkowski pose de plus en plus dans les magazines de mode et fait pour la première fois la couverture du magazine érotique Treats! en mars 2012. C’est à la suite de cette couverture de magazine qu’on lui confie des rôles dans les clips de Blurred Lines de Robin Thicke et Love Somebody des Maroon 5. C’est véritablement grâce à la chanson Blurred Lines que sa carrière décolle enfin. En effet, son apparition seins nus et sa plastique de rêve lui valent un buzz majeur sur Internet. 

… à la naissance d’un sex-symbol !

Le clip Blurred Lines rend Emily Ratajkowski populaire au point d’atteindre le statut de sex-symbol. Emily elle-même alimente cette image de bimbo désinvolte via son compte @Emrata en postant des clichés très sexy et dénudés. La jeune femme enchaîne ainsi les titres de sex symbol mondial. En décembre 2013, le magazine Rolling Stones la place dans une liste de 20 sex-symbols les plus « canons ». En février 2014, le magazine Sport Illustrated en fait l’une de ses 12 nouvelles recrues pour les 50 ans du magazine. De même, en avril 2014, le magazine FHM la place quatrième femme la plus sexy du monde. 

Cette nouvelle notoriété lui permet donc d’accéder à de nouvelles opportunités, dans le cinéma notamment. Emily Ratajkowski donne ainsi en 2014 la réplique à Ben Affleck dans le film Gone Girl, de David Fincher et, l’année suivante, à Zac Efron dans la comédie dramatique We are Your Friends. En 2018, elle est à l’affiche de Moi, belle et jolie, aux côtés d’Amy Schumer. Son dernier film en date, Lying and Stealing, est sorti en juillet 2019. La jeune femme y partage la vedette avec l’acteur Theo James, les deux formant un couple de voleurs réuni pour un dernier gros coup.

En septembre 2015, Emily fait ses débuts dans la fashion week en défilant pour Marc Jacobs lors de la collection Printemps/Été à New-York. Cette apparition contribue à la placer numéro 1 du top 12 des Breakout Beauty Stars par Vogue. Pour la collection Automne/Hiver 2016, elle défile pour Miu-Miu à la Paris fashion week. La mannequin prouve donc que malgré son mètre 70, elle peut également faire partie des podiums. Elle déclare d’ailleurs à ce sujet : « Vous n’avez pas besoin de faire 1,75 m et avoir un bonnet A pour être mannequin. » En janvier 2019, la jeune femme défile également pour Versace pour la Fashion Week Homme, à Milan, étant ainsi décrite comme « la touche sexy du défilé. »

Une femme multi-facette

Businesswoman

La mannequin n’oublie cependant pas de capitaliser sur sa notoriété, en multipliant par exemple les collaborations. En juillet 2017, après avoir défilé pour The Kooples pour la collection Automne/Hiver, elle collabore avec la marque pour concevoir 38 sacs. Sous le nom d’Emily By The Kooples, la collection se décline en 6 couleurs, dont un sac en cuir nommé The Emily Bag. En juin 2019, la mannequin signe également une collection capsule avec Nasty Gal qui reflète parfaitement l’esprit désinvolte et éclectique de la marque de prêt-à-porter. Enfin, Emily devient également elle-même businesswoman en lançant sa propre marque de maillot de bain en 2017, Inamorata. L’entreprise est florissante puisque la jeune femme a étendu sa collection avec une nouvelle ligne de sous-vêtements en février 2019. 

Libre

Malgré sa plastique avantageuse, Emily est avant tout une femme libre et féministe. Et elle n’hésite pas à le faire savoir. Alors qu’elle pose en bikini sur la plage ou encore toute nue dans une baignoire, la jeune femme de 29 ans estime que ses photos sexy sur Instagram sont des actes féministes : «Je pense que l’idée selon laquelle le corps que l’on m’a donné correspond aux idéaux patriarcaux alors je devrais en avoir honte ou le cacher est ridicule». Et elle ajoute : «Je vois mon compte comme un magazine. Un magazine sexy et féministe». En septembre 2019, elle pose même en soutien-gorge et bras relevés, poils des aisselles apparents pour Harper’s Bazaar. La jeune femme y voit une nouvelle fois un signe de sa liberté, expliquant d’ailleurs que : “Si je décide de m’épiler ou de laisser pousser mes poils, c’est mon choix.”

Cependant, certains lui reprochent un certain paradoxe à se montrer de la sorte tout en soutenant la cause féministe. Néanmoins, pour Emily, le féminisme est avant tout une libération de la femme :

«Pour moi, l’idée principale du féminisme est la libération et la possibilité de faire ce que l’on veut. […] C’est littéralement le pouvoir de choisir. Ce que tu veux porter, ce que tu veux montrer de toi, ce que tu veux faire dans la vie. Tu ne devrais pas être jugée sur ton rapport à ton corps en tant que femme. Cela ne devrait pas être lié.»

Propos tirés d’une interview d’Emily pour le magazine Office.

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Engagée

De même, au-delà de la cause des femmes, Emily Ratajkowski s’engage également politiquement. En février 2016, Emily prend la parole lors d’un rassemblement de Bernie Sanders pour soutenir sa campagne lors des primaires démocrates. En octobre 2018, Emily et son amie actrice Amy Schumer sont également arrêtées après avoir manifesté devant la Cour suprême des États-Unis contre la nomination de Brett Kavanaugh, accusé d’agressions sexuelles. Ainsi, malgré son allure sulfureuse et désinvolte, Emily clame haut et fort sa féminité et sa liberté, n’hésitant pas à sortir des cases afin de revendiquer ce qu’elle est. 

Côté coeur, Emily annonce le 23 février 2018 sur les réseaux sociaux son mariage surprise avec Sebastian Bear-McClard, un producteur indépendant, lors d’une cérémonie à New York.  

Emily Ratajkowski est donc de ces femmes libres, que rien n’arrête. Un temps bimbo sulfureuse, un temps militante engagée, il n’en reste pas moins que la jeune femme s’émancipe et casse les codes de la féminité. C’est donc en cela qu’elle représente la nouvelle génération. La femme 2.0 va au-delà des cases et vit sa vie sans se poser de question, simplement et librement. Emily Ratajkowski devient ainsi un exemple pour toutes et tous, nous démontrant qu’il faut vivre comme on le souhaite, et sans concession !

Emily Ratajkowski est donc un personnage multi-facette inspirant ! Et vous, quelle icône du style vous inspire ? Dites-le nous en commentaires !

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