Un siècle après l’instauration du suffrage universel masculin en 1848, le Général Charles de Gaulle a instauré à son tour le droit de vote pour les femmes. C’est un an après, le 25 avril 1945, que les femmes ont l’occasion de voter pour la première fois lors des élections municipales.
Cet aboutissement a été un travail de longue haleine. Les premières batailles des femmes ont débuté avec l’apparition de la déclaration des droits de l’Homme. C’est Olympe de Gouges qui a rédigé la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Un premier pas pour l’égalité homme-femme. Mais les femmes en veulent davantage et se battent pour cela.
Après la Première Guerre Mondiale, les femmes souhaitent accéder au droit de vote. En 1919, un projet de loi est proposé : le droit de vote aux femmes. Le projet a été refusé, mais ce n’est pas le premier échec puisqu’il a été rejeté encore trois fois : en 1925,1932 et 1935.
Après ces nombreux échecs, les Françaises ne se laissent pas faire et décident de semer le trouble au Grand prix de Longchamps, une course hippique réputée. De plus, il faut savoir que dans les années 1930, la France était le seul pays où les femmes ne pouvaient pas voter. La raison ? Les sénateurs étaient de gauche socialiste radicale : à ce titre, ils ont fait obstruction à ce projet.
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Première victoire pour les Françaises
En 1944, quand le Général de Gaulle gouverne la France, les choses changent pour les droits de la femme. Le 20 janvier 1944, le droit de vote des femmes est mentionné dans le projet de constitution. C’est le 21 avril 1944 que le Général a signé une ordonnance pour accorder le droit de vote aux femmes. Quelques mois plus tard, les françaises accèdent au référendum et participent aux élections de l’Assemblée Constituante. Ainsi, 33 femmes prennent place à l’Assemblée constituante. C’est le grand début des changements pour elles.
Depuis, de nombreuses évolutions ont pu naître comme en 1965 où la femme peut exercer une profession et ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation du mari. Ou bien le droit à l’avortement en 1975 soutenu par Simone Veil.