Parce qu’on a le droit à la charcuterie, à condition seulement qu’elle soit si délicieuse qu’une petite lichette bien mangée améliore grandement tout le repas (même léger), et bien la Ferme du Bois Gourmand (ma dernière découverte) nous fait redécouvrir notre copain le cochon.
À la charcuterie, à la salaison
La charcuterie, c’est l’art de faire cuire la viande de cochon. Mais avant cette cuisson, avant même le sacrifice de l’égorgement, il y a la race et son élevage. Élevé en haut de la montagne des Pyrénées, prenant appuie sur les savoirs français et espagnols, le cochon laineux s’épanouiT avec ses petits marcassins, à faire du gras et de la chaire, en attendant d’atterrir sur notre planche à découper.
D’une viande foncée et d’une préparation aux herbes sauvages, la Ferme du Bois Gourmand nous ouvre sa petite production pour qu’on agrémente nos soirées de quelques tranches finement coupées et verticalement ciselées, à mâcher lentement pour que le blanc lardeux fonde et diffuse ses parfums, de notre bouche à nos entrailles.
Précis médical
Adieu cholestérol, au revoir surpoids, tant pis hygiénisme, bon démarras goutte et oust cellulite. Le cochon, c’est bon. C’est bon pour la vie, c’est bon et c’est tout. J’en mange assez pour me sentir contente, et ça marche. Gourmandise charnelle, le cochon est omnivore, comme nous. D’un tissu organique proche de notre propre constitution, il se prête sympathiquement aux greffes osseuses, cartilagineuses, et même, par endroits du monde, organiques.
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Bien étrange que cette amitié qui nous lie à cet animal, roi de notre assiette. Trop proche pour ne pas être dévoré. Trop aimé pour ne pas être noblement préparé. Vive le lard, vive la saucisse. Dans le bon, tout est cochon.
Bénédicte, la cochonne
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Intéressant merci