Les femmes sont toujours plus nombreuses à oser franchir le pas et entrer dans le monde de l’entrepreneuriat, même si ce dernier reste majoritairement mascullin. En effet, aujourd’hui, ces dernières sont responsables de 40% des entreprises individuelles. Pourtant, les femmes sont prospères car 73% des entreprises qu’elles développent sont toujours actives après 3 ans d’existence. Ce chiffre estimé par l’INSEE est une donnée positive qui devrait encourager celles qui hésitent encore.
Pour se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat sans se tromper, il suffit de suivre quelques conseils pour rester motivée et se sentir soutenue. Ces conseils, les voici :
Oser franchir le pas
Un besoin de s’engager avec prudence
Les femmes se posent certainement plus de questions avant de se lancer dans l’entrepreneuriat et c’est bien normal. Tout d’abord, elle n’ont pas la même assurance dont font preuve les hommes en ce domaine. Leur sensibilité, leur besoin de bien mesurer les risques les amènent à s’engager avec prudence dans ce genre d’expérience. De plus, leur rôle familial en tant que mère peut freiner leurs élans. Elles doivent être certaines que concilier vie privée et vie professionnelle est chose faisable.
Pourtant, leurs atouts sont indéniables
La sensibilité et l’état d’esprit des femmes est tout à fait compatible avec une activité professionnelle indépendante. Plus que les hommes, elles aiment comprendre en profondeur les problèmes à résoudre, elles ont besoin de travailler avec empathie et de s’engager avec le cœur. C’est sûrement la raison pour laquelle la majorité des créations d’entreprises de femmes se font dans les services tels que l’action sociale, la santé et l’enseignement.
Trouver de l’aide
Les aides financières
Les aides financières pour aider les femmes à reprendre ou créer une entreprise sont variées et trop méconnues. La plus importante est la garantie ÉGALITÉ femmes qui remplace le FGIF. Ce dispositif facilite les emprunts bancaires en couvrant jusqu’à 80 % d’un crédit bancaire si ce dernier ne dépasse pas un montant de 50 000 €. L’Etat propose aussi le Prêt d’honneur Initiative France sans contrepartie ni intérêt. Il permet de renforcer le financement de base et d’accéder ainsi plus facilement à des prêts plus importants. Il est généralement compris entre 3000 et 50 000 euros. Il existe d’autres dispositifs à échelle plus locale. Il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès des institutions publiques.
Les réseaux et associations
De nombreuses associations et réseaux existent aussi pour soutenir des femmes dans leur initiative. Parmi les plus connus, on peut citer Action’elles, un groupe de plus de 600 chefs d’entreprises ou porteuses de projets de régions différentes. Cette association organise régulièrement des rencontres afin de rompre l’isolement des entrepreneuses. Il existe aussi des réseaux d’incubateurs au service des entrepreneuses. Les Premières ou les Audacieuses en font partie. On peut également évoquer les centres d’information aux droits des femmes (CIDF) ou l’AFEE (Association des Femmes Entrepreneurs d’Europe).
Créer une identité singulière
Un graphisme approprié
Avant de se lancer, il faut bien penser à l’identité visuelle d’une marque ou d’une entreprise. C’est en faisant le bon choix de graphisme, de logo ou de couleurs que l’on se distingue de la concurrence. Certains codes se retrouvent toujours dans certains secteurs. Le bleu dans le médical ou le service à la personne, par exemple. Ceci étant, que ce soit à travers votre page internet, vos goodies ou l’en-tête sur papier, vous devez garder une harmonie dans votre empreinte visuelle.
Une philosophie singulière
Il y a la forme et il y a le fond. N’oubliez pas qu’une entreprise véhicule une image qui, elle-même, renvoie à un message, à une ligne de conduite. Si vous ouvrez une entreprise dans le social, elle sera bien sûr axée sur l’aide à la personne. Cependant, il faut savoir se distinguer et proposer un peu plus que ce simple critère. Cette valeur ajoutée sera votre marque de fabrique et permettra de cibler un public particulier qui ne trouvera pas le même service ailleurs.
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Les secteurs porteurs
Là où les femmes sont présentes
Depuis les années 2000, les domaines qui intéressent les femmes sont de plus en plus diversifiés. Selon les statistiques, on constate que les femmes s’engagent plus dans les micro-entreprises que dans les projets d’envergure. Elles entrent donc dans le monde entrepreneurial avec prudence et pourtant… les cheffes d’entreprise sont davantage diplômées que les hommes et, en moyenne, plus jeunes. Une fois lancées, on les retrouve majoritairement dans le domaine des services, du conseil et, en troisième lieu, dans celui du commerce.
Les secteurs en devenir
Les secteurs les plus porteurs reflètent une société en évolution et marquée par la crise sanitaire et le vieillissement de la population. En effet, le commerce en ligne, déjà propsère avant le Covid, a continué à augmenté avec cette crise. Nous comptons de plus en plus de personnes âgées et cela se note dans les besoins en médecins et en spécialistes du bien-être. C’est pourquoi les secteurs liés à la santé et à l’aide à la personne sont prospères, surtout pour les femmes qui apprécient particulièrement ces domaines. Selon l’INSEE,en 2018, 75% des créations d’entreprises dans la santé et l’action humaine ont été réalisées par des femmes.
Ainsi, même si la parité entre entrepreneurs et entrepreneuses est loin d’être atteinte, les femmes sont de plus en plus nombreuses à vouloir s’investir pour gagner en indépendance professionnelle. Au vu des aides, des réseaux et des associations qui existent pour les soutenir, ce genre d’aventure ne peut être qu’une expérience bénéfique faite de rencontre et de dépassement de soi.