Elles s’appellent Drucyla, Ingrid, Marie ou Océane. En fin d’études ou bien au tout début de leur parcours professionnel, elles sont toutes mordues d’écriture. Qu’elles soient communicante, journaliste ou juriste, elles sont tombées dedans quand elles étaient toutes petites. En ces temps de pandémie et de confinements, elles ont trouvé un débouché à leur créativité débordante. Depuis Paris, Bordeaux, Toulouse…, elles sont web rédactrices et signent des articles pour Ô Magazine. Aujourd’hui, elles mettent leur plume au service de ce qui les passionne. Portraits de ces enfants du numérique…
Juriste dans le milieu associatif, Drucyla a 25 ans. Titulaire d’un bac littéraire, elle aime lire et écrire depuis toujours, ayant ainsi trouvé son moyen d’expression. En 2020, durant le premier confinement, alors qu’elle faisait son droit, les facultés ont brutalement fermé. Elle a donc choisi de mettre à profit son temps libre en répondant à une annonce de Ô Magazine recherchant des web rédactrices.
Ingrid, quant à elle, est spécialisée dans le marketing digital. Son master de marketing digital appliqué au luxe, à la mode et au design en poche (avec un accent sur la création de contenus pour le web), elle est devenue cheffe de projet web dans une grande société pendant trois ans, jusqu’à la crise du Covid. Elle a alors décidé de revenir à ses passions premières. C’est ainsi qu’elle est devenue web rédactrice mode et beauté pour Ô Magazine. Très vite, elle en est venue à s’occuper aussi des partenariats avec les agences de presse. Cela lui a permis de s’introduire dans les domaines du stylisme, des shootings, des tests produits, ou encore de travailler sur la Fashion Week.
Encore étudiante, Marie a déjà obtenu un Bachelor en vue de devenir chargée de communication dans le luxe. Actuellement en master relations publiques, réputation et influence, elle souhaite devenir attachée de presse. Elle a démarré son activité de web rédactrice durant ses premières années d’études pour un magazine culturel en ligne, avant de rejoindre Ô Magazine en avril 2020. Au sein de notre webzine, elle a pu traiter des sujets féminins qui avaient sa préférence.
Journaliste tout juste diplômée de l’Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse, Océane a toujours été une fanatique d’actualités. Elle écrit également des fictions et des poèmes depuis qu’elle est toute petite. Alors qu’elle était en terminale scientifique, elle a opté pour des études de journalisme. Elle a validé son Bachelor en juin dernier, en présentant son mémoire sur le sexisme dans le milieu du journalisme sportif.
Des web rédactrices super motivées !
Drucyla nous l’a avoué sans détour : « en publiant des articles, j’ai le sentiment que mes écrits ont de la valeur et qu’ils intéressent le public. Je suis entendue et mon avis intéresse des lecteurs en France et partout dans le monde ». En écrivant sur des thèmes tels que la contraception, elle contribue à éduquer et à sensibiliser les plus jeunes.
Lorsqu’elle a réalisé que ses articles étaient de plus en plus qualitatifs, Ingrid en a éprouvé une grande satisfaction. Comme elle l’a expliqué, « au tout début, je faisais des articles généralistes. Maintenant, avec mon accès à des partenariats avec des marques, j’essaye vraiment de mettre en valeur le produit. Je fais aussi en sorte que mon article soit vraiment utile aux lectrices ». Elle s’est ainsi spécialisée dans les thématiques lifestyle (art de vivre) en testant des lieux de sortie et autres astuces beauté.
De la même façon, Marie écrit sur la mode, la beauté, les voyages ou encore les séries. Bref, sur toutes choses correspondant à son cursus universitaire. Comme elle nous l’a confié, « j’ai beaucoup d’idées de sujets et cela m’intéresse de pouvoir les partager avec les lectrices ». Son approche consiste à mélanger ses thèmes de prédilection, comme les séries et la mode. Elle a ainsi décrypté les tenues portées par les personnages de la série Emily in Paris.
Les deux domaines de spécialité d’Océane sont le sport, d’une part, et la mode, d’autre part. Elle profite du stage qu’elle réalise au sein de la rédaction de Ô Magazine pour peaufiner son style. « Quand j’écris, nous a-t-elle dit, je recherche la simplicité et l’accessibilité avant tout ». Elle en profite aussi pour s’imprégner de l’approche spécifique propre à notre webzine. En effet, Ô Magazine aborde les sujets de façon très originale, en profitant de la liberté qu’offre le web. « Ô Magazine a des sujets qu’on ne trouve pas ailleurs, a constaté Océane. Et ça, pour se différencier, c’est super important ». Par ailleurs, son stage lui a permis de se faire des contacts dans le milieu du journalisme, réputé difficile d’accès.
Les web rédactrices : slasheuses dans l’âme
« Quand j’ai commencé mon travail actuel de juriste, s’est rappelé Drucyla, j’ai connu une crise de panique. Je me demandais si j’aurais le temps et l’énergie de cumuler mes fonctions de juriste et de web rédactrice. Finalement, je me suis rendu compte que je ne pourrais pas m’épanouir si je ne faisais pas les deux. En tant que juriste, je n’ai pas vraiment ma liberté d’expression : j’applique le droit, tout simplement ! Avec Ô Magazine, je peux choisir mes sujets et mes partenariats. L’idéal, à l’avenir, serait de pouvoir cumuler les deux activités, de façon rémunérée ».
Ingrid, quant à elle, demeure centrée sur le marketing digital. « Néanmoins, a-t-elle nuancé, si je pouvais combiner mes passions en décrochant un poste mêlant communication et management des partenariats, j’en serais ravie. Je ne peux pas être web rédactrice ni community manager seulement. J’ai vraiment besoin d’un poste multifonctions ».
Pour l’instant, Marie considère son activité de web rédactrice comme un hobby. Selon elle, « en vivre uniquement, je pense que ce n’est pas facile. Mais si jamais j’avais l’opportunité de le faire en tant que freelance, pourquoi pas ? » Ainsi, si une marque ou un site web lui proposait d’écrire sur des sujets de façon rémunérée, elle y réfléchirait. Dans l’absolu, Marie trouve intéressant de combiner des métiers qui, bien que liés, ne se rencontrent jamais. On n’a jamais vu les fonctions d’agent de relations publiques et de web rédacteur réunies dans un seul poste. Pourtant, cela lui apporterait la polyvalence qu’elle recherche.
En tant que journaliste, Océane voit son avenir plutôt dans la presse féminine. « Même si j’ai conscience qu’un CDI, ou même un CDD, sont très compliqués à décrocher. Je pense devenir pigiste dans un premier temps, ou freelance. D’ici deux ans, j’aimerais obtenir un CDD, ou dans l’idéal un CDI, dans un magazine de presse ou un autre média. À terme, j’aimerais travailler pour Vogue parce que j’ai toujours été impressionnée par la qualité des articles de ce magazine ».
Conseils à celles et ceux qui veulent se lancer
Les quatre jeunes femmes sont unanimes : il faut se montrer passionnée. Comme nous l’a dit Ingrid, « j’adore rencontrer des gens, mettre une petite marque en valeur, ainsi que certains produits ou certains lieux. C’est vraiment cela qui m’anime ! De ce point de vue, mon travail à Ô Magazine m’a permis de rencontrer énormément de personnes ! » Même son de cloche de la part de Marie : « Il faut écrire par passion. Écrire juste pour écrire sur des sujets donnés sans forcément s’y intéresser, cela ne vaut pas le coup ! Si on est déjà familiarisé avec son sujet, qu’on a pris le temps d’effectuer des recherches, d’avoir réfléchi aux tenants et aux aboutissants, cela permet d’éviter les déconvenues ».
Pour acquérir les connaissances aussi bien que les techniques de rédaction, Marie a conseillé de lire énormément la presse. Tout comme Océane : « Pour la web rédaction ou le journalisme, il faut lire le plus d’articles possible. En ce qui me concerne, c’est comme cela que je me suis familiarisée avec le vocabulaire de la mode ». Pour améliorer son style, il convient également d’accepter les critiques constructives. Selon Drucyla, « il faut être prêt à recevoir des remarques et adapter son style d’écriture. Également, mieux vaut accepter de se laisser relire de façon critique par d’autres rédacteurs ».
Enfin, dans un secteur aussi concurrentiel que la web rédaction ou le journalisme, il ne faut pas hésiter à se montrer audacieux. Selon Drucyla, « si on a vraiment une passion viscérale, il faut tenter le coup »… et ne rien lâcher, a complété Océane. « Avant de décrocher mon stage à Ô Magazine, j’avais envoyé de nombreux mails… en vain. Aussi, quand on a une réponse positive, c’est alors qu’il faut montrer qu’on est super motivé(e) ». À bon entendeur…
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