C’est une première en France, l’ouverture de l’institut Franco-Européen Multidisciplinaire d’Endométriose apporte un souffle d’espoir aux femmes souffrantes. De plus en plus médiatisée, une semaine européenne de prévention a même été mise en place pour sensibiliser la population sur cette maladie. Toutefois, l’endométriose reste tout de même une source d’idées reçues, méconnues et prise en charge tardivement. Ainsi, découvrons ensemble l’ouverture de l’institut à Bordeaux réservé à l’endométriose, une révolution pour les Françaises !
Touchant près d’une femme sur dix, l’endométriose est une maladie chronique qui ne cesse de se développer. Plus précisément, cela « consiste en la présence en dehors de l’utérus de fragments de tissus semblables à l’endomètre. » Toutefois, l’origine de l’endométriose n’est pas entièrement trouvée. Bien que des spécialistes apportent leur pierre à l’édifice en réalisant un travail considérable en proposant différents travaux et hypothèses. Les conséquences de l’endométriose demeurent extrêmement destructrices. En effet, les lésions provoquées par l’endométriose peuvent s’emparer des organes. Provoquant ainsi, des tumeurs bénignes impactant le fonctionnement des organes.
Cet institut franco-européen s’est fixé des objectifs ambitieux et primordiaux. C’est-à-dire, prendre en charge les femmes atteintes d’endométriose et notamment, celles atteintes de cas sévères. Une prise en charge globale est possible, grâce au concours de la clinique Tivoli-Ducos. De plus, elle s’adapte à chacune. L’ouverture de l’institut à Bordeaux réservé à l’endométriose est un événement majeur dans cette lutte.
Une véritable équipe pluridisciplinaire de professionnels qualifiés pour cet institut consacré à l’endométriose
Cela fait déjà depuis 2018, que l’équipe « Endo » œuvrait à ce sujet au cœur de la clinique bordelaise. Effectivement, les pionniers de cet institut sont au nombre de trois. Ainsi, on retrouve la docteure Isabella Chavanas-Lacheray, une gynécologue spécialisée dans la Médecine de la Reproduction. C’est également, une ancienne praticienne hospitalière au CHU. De surcroît, l’ancien professeur à l’université, Horace Roman, un chirurgien gynécologue l’accompagne. Celui-ci s’est spécialisé à l’université d’Aarhus, au sein du pays novateur concernant l’endométriose : le Danemark. Puis, il y a également le docteur Benjamin Merlot, un ancien praticien hospitalier du CHU de Lille et de Bordeaux. Néanmoins, d’autres professionnels vont agir autour de ces derniers suite à l’ouverture de cet institut à Bordeaux consacré à l’endométriose pour réaliser un travail d’exception !
Des chiffres clé de l’IFEM Endo
L’institut de Bordeaux réservé à l’endométriose réalise de véritables prouesses. Les chiffres ci dessus en donne un aperçu. En conséquence, il est compté parmi les trois premiers centres d’Europe concernant le volume d’activité. Mais également concernant le nombre de cas sévères pris en charge révèle Sud-Ouest.
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Des finalités multiples pour l’institut dédié à l’endométriose
Un suivi personnalisé de l’endométriose
Avant tout, il faut rappeler que toutes les pathologies sont différentes selon les femmes. C’est pourquoi, années après année en aval de la chirurgie, les spécialistes s’engagent à long terme pour aider les femmes. Il existe ainsi une base de données composée de fiches uniques sur chaque patiente recensant l’ensemble des informations.
L’enjeu de la recherche pour l’IFEM Endo
Ainsi, une volonté majeure anime l’institut consacré à l’endométriose : celle de lever l’ignorance concernant cette maladie. Grâce à la création de la base de données, 70 articles scientifiques ont vu le jour entre 2018 et 2021. Ceux-ci ont été réalisés par l’IFEM Endo. De plus, ce sont eux qui organiseront un événement majeur, le 6ème Congrès de la Ligue Européenne d’Endométriose. Ce dernier se tiendra du 15 au 18 décembre 2021 à Bordeaux.
L’envie de transmettre : enseignements et formations sur l’endométriose
De surcroît, l’équipe assure également la formation paramédicale et médicale d’autres praticiens autour de cette maladie. Celle-ci peut prendre différentes formes : des masterclasses, des workshops et également le DIU, un diplôme inter-universitaire. Ce diplôme concerne la prise en charge de l’endométriose et de l’adénomyose. Les CHU de Lyon, Bordeaux et Lille sont contributaires de cette démarche. Si bien que, pendant 18 mois, 115 praticiens venus de cinq continents sont formés au sein de la clinique Tivoli-Ducos. Par ailleurs, d’autres collaborations sont réalisées notamment avec l’observatoire national NO ENDO.
En définitive, il ne faut pas hésiter à consulter. Vous pouvez découvrir le site de l’institut à Bordeaux réservé à l’endométriose, une mine d’or concernant cette maladie. Le combat est bel et bien sur la bonne voie comme l’illustre l’ouverture du premier institut à Bordeaux consacré à l’endométriose. N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience au sein de cette clinique en commentaire.
Cet article a 3 commentaires
Bel article, intéressant !
C’est un article très intéressant !
Bel article ! Et très intéressant.