Quelques grandes figures de la scène Hip-Hop et Rap ont mis l’ambiance sur la scène de la finale du Super Bowl.
La finale du Super Bowl est un show d’ordinaire spectaculaire et regardé par des millions d’Américains. Cette année, le rap était à l’honneur avec des légendes du hip-hop en tête d’affiche. Eminem, Mary J. Blige, Snoop Dogg, Dr. Dre ainsi que Kendrick Lamar ont donc enflammé la scène en Californie. Devant près de 70 000 supporters, les artistes ont donc enchainé leurs titres les plus iconiques de leur carrière musicale. Et clou du spectacle : alors qu’ils ne devaient être que 5 sur scène, 50 cent nous a enchanté de sa présence pour interpréter le fameux titre In Da Club.
Kendrick Lamar envoie Alright devant un public en fusion au SoFiStadium 🔥🔥#LequipeNFL #SuperBowl pic.twitter.com/UCP8J9LXwb
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) February 14, 2022
Cette prestation ne s’est pas déroulée sans symbole politique. En effet, le rappeur Eminem a posé un genou à terre pour dénoncer les violences policières perpétrées sur les Noirs américains. Ce geste fait référence au joueur Colin Kaepernick qui aujourd’hui n’a plus de carrière professionnelle pour avoir protesté pacifiquement sur la condition des Afro-Américains dans leur pays.
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Une consécration pour le Hip-Hop
Ce show est symbolique car c’est une étape supplémentaire dans la consécration du rap comme genre musical. Originaire des quartiers populaires noirs-américains, il a toujours fait l’objet de préjugés et de stéréotypes. Ainsi, le rap a longtemps été considéré comme une “sous-culture”, alors qu’aujourd’hui il est le genre musical le plus écouté de la planète.
Ce show est d’autant plus légendaire car il a réunit cette année des artistes du hip-hop, première et nouvelle génération confondues. Dr. Dre et Snoop Dogg sont des figures incontestables des années 1990, alors que Kendrick Lamar s’est fait connaitre du grand public en 2010. Jusqu’ici, le célèbre show accueillait des artistes de rock, de la Pop ou encore du R&B mainstream, notamment avec Beyoncé en 2013. Jamais la NFL n’avait mis autant en avant des artistes hip-hop.