Faut-il encore lutter contre le patriarcat en France ?

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Aujourd’hui, la lutte contre le patriarcat évolue en France. Le mouvement féministe a fait de grandes avancées et nous sommes plus que jamais conscients que les inégalités de genre nuisent depuis longtemps aux droits des femmes. Cependant, même si la société patriarcale n’existe plus sous sa forme originelle, il est toujours nécessaire de lutter contre elle. La société patriarcale est fondée sur le sexisme, ce qui signifie que l’institution favorise les hommes par rapport aux femmes et leur donne plus de pouvoir depuis la naissance. Grâce à cette situation désavantageuse, les femmes ont été opprimées pendant des siècles et aujourd’hui, leur situation ne semble guère meilleure qu’au Moyen Âge.

La société patriarcale plaçait les femmes sous la protection et le contrôle des hommes, de la petite enfance à l’âge adulte. Les parents étaient tenus d’éduquer leurs filles afin qu’elles soient soumises à leur mari lors du mariage, qu’elles apprennent à cuisiner, à nettoyer et à servir d’aides domestiques, et qu’elles apprennent à satisfaire les besoins sexuels de leur mari sans ressentir de honte ou de culpabilité.

Ce type d’éducation se manifeste encore aujourd’hui par des mariages arrangés dans certaines cultures, comme en Inde, mais aussi par des mariages forcés dans d’autres, comme en Arabie saoudite (où les femmes sont généralement mariées à un très jeune âge). Dans les deux cas, le futur marié se verra offrir sa toute première femme en guise de dot ainsi qu’un “droit d’initiation” afin qu’il puisse prouver qu’il est capable de la soutenir financièrement si elle le refuse par la suite (bien que cela se produise rarement). Autres sites

Les garçons sont les principaux soutiens de famille

Il y a des hommes qui sont prêts à travailler. Mais il faut se rappeler que le rôle de soutien de famille a été attribué aux hommes depuis des temps immémoriaux. Plus la femme compte sur l’homme, plus elle sera diabolisée et blâmée. Nous ne devons jamais oublier que le patriarcat n’est pas seulement un système qui opprime les femmes, mais aussi les hommes. Les parents apprennent à leurs fils à être les principaux soutiens de famille dès leur plus jeune âge.

La loi française stipule que les femmes doivent recevoir les premiers soins d’un enfant jusqu’à l’âge de six ans. L’école et les médias assignent ensuite à la femme le rôle d’aidant principal de l’âge de six ans jusqu’à la retraite.

Les hommes ont plus de pouvoir de décision que les femmes

Dans la majorité du monde, les hommes détiennent plus de pouvoir que les femmes. Même dans les pays dotés d’un système démocratique, les hommes gouvernent presque exclusivement. Cependant, dans notre société, on apprend aux hommes, dès leur plus jeune âge, à prendre des décisions et à assumer l’autorité. Dès leur plus jeune âge, ils sont socialisés à voir les femmes comme étant plus émotives et plus faibles d’esprit que les hommes. Cela peut avoir un impact négatif sur les couples et les familles, ainsi que sur les relations sociales.

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Les femmes n’ont pas le droit d’être émotives

L’inégalité émotionnelle est une autre de ces inégalités fondées sur le sexe qui persistent dans notre société. On attend des femmes qu’elles soient plus rationnelles et moins émotives que les hommes. Si les femmes deviennent émotives, elles sont souvent accusées d’être trop émotives ou de souffrir d’une maladie mentale. Dans la majorité des pays du monde, les hommes jouent un rôle plus important que les femmes dans la prise de décision. C’est pourquoi une grande partie du monde a interdit les mutilations génitales féminines et les mariages forcés, bien que ces deux pratiques soient encore autorisées dans certains pays.

Le consentement n’est pas pertinent et on apprend aux filles qu’elles sont responsables du harcèlement sexuel.

Notre société ne reconnaît pas le concept de consentement. Dès leur plus jeune âge, les gens apprennent que les hommes sont les gardiens du sexe. Les femmes n’ont pas le droit de dire “non” à une avance sexuelle, sauf si elles utilisent le bon mot, comme “stop”. Par exemple, les hommes sont souvent autorisés à demander aux femmes de les sortir d’un mariage ou d’une relation, même s’ils n’ont pas le droit de le faire. Les femmes sont censées respecter ces demandes, même si la raison qui les sous-tend est sexiste.

Conclusion

Le patriarcat est un système qui repose sur les inégalités entre les hommes et les femmes. Les types les plus courants sont :

  • Les garçons sont censés être durs et les filles sont encouragées à être douces ;
  • Les garçons sont socialisés pour être plus émotifs que les filles ;
  • On attend des femmes qu’elles soient soumises aux hommes ;
  • Les hommes sont censés être les principaux soutiens de famille ;
  • Les hommes ont plus de pouvoir de décision que les femmes ;
  • Le consentement n’est pas pertinent et on apprend aux filles qu’elles sont responsables du harcèlement sexuel.

La fin de l’ancien système n’est qu’un point de départ. Il faut maintenant travailler à l’amélioration de la situation des femmes. Il est nécessaire de rendre le système juridique plus sensible à l’égalité des sexes. Il est nécessaire de modifier le système éducatif et de le rendre plus neutre sur le plan du genre. Il est nécessaire d’améliorer les services sociaux et les réseaux de soutien aux familles. Il est nécessaire de lutter contre le sexisme.

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