Les couples cherchant à avoir un enfant n’ont pas tous la même chance. Si certains d’entre eux parviennent rapidement à entamer une grossesse, d’autres doivent visiter des cliniques spécialisées pour traiter des problèmes d’infécondité. Plusieurs parents d’intention aux prises avec ces troubles se tournent vers les cliniques de fertilité en Ukraine, l’un des pays les plus prisés par les familles voulant réaliser leur rêve de mettre au monde un enfant.
Mais comment l’infertilité est-elle définie dans ce pays? Dans les cas où la femme est âgée de moins de 35 ans, on considère qu’un couple est aux prises de troubles de fertilité après une année complète de relations sexuelles régulières non protégées. Pour les couples qui comportent une femme âgée de plus de 35 ans, ce seuil est abaissé à six mois de relations sexuelles infructueuses. Cela dit, la première étape consiste à déterminer si l’origine du problème provient du matériel génétique de la mère ou de celui du père.
Infertilité chez l’homme
Pour déterminer si c’est l’homme qui est infertile, les médecins exigent souvent que le père d’intention se soumette à un spermogramme. Il faut savoir que plusieurs critères sont alors évalués par les médecins, dont la mobilité, le nombre, la morphologie et la viabilité des spermatozoïdes, ainsi que le volume, la couleur et le pH du sperme. Mentionnons que la concentration de leucocytes doit également, en règle générale, atteindre au moins un million par millilitre, sans quoi l’homme ne pourra potentiellement pas fournir son matériel génétique pour permettre la conception de l’enfant.
Des dérèglements hormonaux peuvent aussi occasionner des problèmes de fertilité chez l’homme. Il est important de souligner que ces troubles peuvent se présenter chez un individu qui n’éprouve aucune difficulté érectile ou éjaculatoire. C’est pourquoi les professionnels de la santé en Ukraine s’assurent de bien capter les niveaux suivants :
- Testostérone
- Globuline de liaison des hormones sexuelles
- Prolactine
- Oestradiol
Ce qu’il faut savoir, c’est que cette hormone (la Globuline), très présente chez la femme, ne doit pas se trouver en trop grande quantité chez l’homme. En revanche, un faible taux de testostérone, de prolactine ou d’œstradiol peut entraîner l’infertilité masculine.
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Infertilité chez la femme
Typiquement, une clinique de fertilité est dotée de techniques poussées pour détecter l’infertilité chez la femme. Comme le rappelle un expert de la clinique de maternité ilaya, « une patiente qui se rend en Ukraine devra typiquement passer un examen gynécologique au cours duquel le docteur enverra des ultrasons dans le vagin pour étudier la condition de la cavité utérine et des ovaires ». Cette étape consiste essentiellement à détecter toute anomalie qui pourrait expliquer une difficulté à concevoir un enfant. À ce stade, beaucoup de médecins demandent à leurs patientes de passer un test Pap, lequel vise à recueillir une petite quantité de cellules dans le col de l’utérus pour dépister la présence de cellules cancéreuses.
Après avoir effectué ces tests, les médecins ukrainiens tentent habituellement de mesurer les taux des hormones suivantes :
- Hormone folliculo-stimulante (FSH). Servant à activer le développement ovarien, la concentration de cette hormone doit normalement se situer entre 3 et 10 mUI/ml.
- Hormone lutéinisante (LH). Cette hormone relâchée par l’hypophyse est responsable de l’ovulation. On considère qu’une valeur normale se situe entre 2 à 10 mIU/ml, et que le ratio LH : FSH doit normalement être de 1 : 1.
- Œstradiol. Relâchée par les ovaires alors que l’ovocyte se développe, la concentration sanguine de cette hormone doit se situer entre 25 et 75 pg/ml.
- Prolactine. La concentration de cette hormone doit se situer entre 0 et 20 ng/ml. Une valeur plus élevée peut entraîner l’hyperprolactinémie, une condition qui peut avoir un impact négatif sur la régulation hormonale.
- Progestérone. Au troisième jour du cycle hormonal, la progestérone ne devrait pas avoir une concentration supérieure à 1,5 ng/ml puisqu’elle n’est pas générée avant le début de l’ovulation.
- Anti-müllerian (AMH). Il s’agit d’une hormone libérée par les follicules des ovaires. La concentration d’AMH doit se situer entre 0,7 et 3,5 ng/ml pour être normale.
Enfin, rappelons que plusieurs professionnels de la santé recommandent également à leurs patientes de passer une hystérosalpingographie, c’est-à-dire un test permettant de mesurer la perméabilité des trompes de Fallope.
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Conclusion
Soulignons que les médecins des cliniques Ukrainiennes priorisent certains traitements en fonction du profil des parents d’intention. Par conséquent, les couples qui s’envolent vers l’Ukraine devraient se préparer à fournir les informations suivantes aux médecins spécialistes : historique médical, médicaments prescrits, habitudes de consommation, exposition à des toxines, fréquence des rapports sexuels, méthodes contraceptives employées dans le passé, et bien plus encore.
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