Face à ce second confinement, de nombreux commerces considérés « non-essentiels » par le gouvernement, ont été contraints de fermer temporairement leur boutique. Cette mesure concerne les librairies, les fleuristes, les restaurants, les boutiques de prêt-à-porter… Pour tenir tête face à la grande distribution et aux géants du e-commerce, les commerces de proximité ont mis en place des solutions comme le « click and collect ». Leur réactivité demeure vitale pour maintenir les ventes durant la période des fêtes de fin d’année.
Les commerces ont tiré des leçons du premier confinement. Grâce une logistique informatique, à la livraison et à Internet les ventes deviennent plus accessibles à des petites structures.
Ce système permet d’aller récupérer une commande, passée au préalable sur Internet, en boutique. Les boutiques « non-essentielles » peuvent tout de même maintenir leur activité de retrait de commande. Cette solution contribue au maintien du commerce et avantage le consommateur. Ce mode de retrait permet d’éviter les pertes de colis et les délais de livraison parfois trop longs. Oubliez la phrase « votre colis sera livré entre 10h et 18h », le click and collect permet de récupérer sa commande à une heure précise en boutique.
Pour le commerçant, c’est une aubaine. Cette logistique lui permet de faire venir le client en magasin et de lui vendre des articles qu’il n’aurait pas envisagé d’acheter.
La remise en main propre des commandes doit se réaliser en respectant les gestes barrières. Le commerçant nous apporte notre commande à l’extérieur de la boutique, permettant d’éviter tout contact. Avant de vous déplacer pensez à remplir votre attestation de déplacement dérogatoire.
Une réalité plus complexe
Cette solution parvient a aidé certains commerces, mais pour d’autres cela se compliqué. Les boutiques de prêt-à-porter ou encore de chaussures autorisent initialement l’essai de produit dans les cabines d’essayages. Mais avec les restrictions sanitaires cela est interdit, le click and collect ne peut compenser cet aspect.
En réalité, un professionnel sur trois est présent sur Internet. Cette solution demande un travail et un effort supplémentaires aux commerçants. Mais aussi des moyens techniques et financiers pour développer leur présence en ligne.
Malheureusement, nombreux sont les commerces ne disposant pas d’un site web. Il est tout à fait possible de passer commande en téléphonant à la boutique en question.
Une aide virtuelle
Des groupes Facebook ou encore des plateformes en ligne sont créés afin de venir en aide aux commerces de proximité. La plateforme en ligne « Petits Commerces » venant en aide aux commerces indépendants a réalisé un site web « Soutien Commercants Artisants ».
Son principe ? Les commerçants proposent des bons d’achats pour les produits ou services disponibles dans leur commerce. Le client peut alors utiliser ce bon d’achat dès la réouverture des boutiques. Cette solution permet aux commerces de recevoir de la trésorerie pour pallier la baisse de leur chiffre d’affaires.
Des associations soutiennent également les commerces en pilotant la création de plateforme et de site web qui hébergent les boutiques à échelle régionale.
« Pignon sur Rue 87» ou encore «Shop in Limoges» sont des exemples de plateformes réunissent des boutiques « non-essentielles » . C’est en quelque sorte un centre-ville virtuel, l’atout étant de générer collectivement du trafic et une interactivité plus forte pour les clients.
Les commerces ont ouverts leurs portes ce samedi 28 novembre 2020, avec un peu de chance ils pourront finir l’année sur une bonne note.
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