Pour la deuxième partie de l’inteerview avec Younès, nous avons parlé de l’expérience qu’il a vécue en participant à l’émission culte rap, “Rentre dans le cercle”, avec Fianso. Nous avons parlé de ses collaborations avec Rilès, un ami d’enfance, et de l’impact du Covid sur sa carrière.
Ô Magazine. Tu as participé à “Rentre dans le cercle”, de Fianso. Tu peux nous expliquer comment cela est arrivé, comment tu t’es préparé, comment tu as vécu l’expérience ?
Younès. Du coup ”Rentre dans le cercle” en fait c’est cool parce que c’est une émission de rap créer par le rappeur Fianso. En gros le principe est simple ; il fait venir des rappeurs et il leur offre une visibilité en les faisant rapper, en créant un engouement autour du nombre de rappeurs qu’il ramène. Ça forme un cercle et tu rappes au milieu en fait, tout simplement ! Moi j’ai vu la saison 1 de ce truc la sortir, je regardais avec attention et ça m’a plu. J’étais en mode, c’est un truc que je kifferais faire.
Quand la saison 2 s’est lancée, j’ai fait une vidéo sur Twitter ou j’ai dit, ou j’ai rappé, ”Voilà, si ça vous plaît mentionnez Fianso”, parce que j’avais aucun moyen de le contacter autrement, ”Mentionnez Fianso et faites-moi rentrer dans le cercle !”. La vidéo a bien tournée, ça a bien été repartagé, il a été mentionné. Ensuite moi j’ai continué à faire le forceur sur d’autres réseaux. Je partageais des choses, que je voulais rentrer dans le cercle et que j’en suivais pas mal le délire. Et à la fin, ça a fini par attirer son attention. Il m’a envoyé un DM en mode :”Ecoute frérot avec grand plaisir j’t’invite”. Il m’a invité, j’ai brûlé le cercle, ça s’est super bien passé et j’étais content.
Ô Magazine. Qu’est-ce que cela t’a apporté ?
Younès. Ça m’a offert de la visibilité, ça m’a permis d’être un peu plus reconnu sur Paris. Ça a accéléré le processus de discutions que j’avais avec des labels notamment. Et ça a été suite à cette émission, pas que, mais que des labels m’ont repéré, qu’on a discuté et que j’ai fini par signer avec un label en licence. Et voilà, ça m’a donné de la force. Donc je remercie Fianso pour cette force qu’il m’a permis de dégager.
Ô Magazine. Tu as fait la première partie de Rilès, que tu connaissais, et a signer avec son label. Parle-nous de ces expériences !
Younès. C’est ça, tout à fait. Donc Rilès c’est un frérot, un pote d’enfance avec qui on était ensemble au lycée et avec qui je traîne toujours. Il a monté son label, on travaillait déjà de manière officieuse ensemble, mais la ça a été là façon de rendre les choses officielles (retrouvez leur nouveau projet). Et il m’a offert l’opportunité de faire ses premières parties lors de son Tiger tour, donc sa tournée des Zéniths dans toute la France et c’était incroyable. Ça s’est super bien passé, le public a été hyper réceptif. Nous, on s’est donné pour leur offrir quelque chose de qualité et aller chercher les gens, c’était incroyable.
Ô Magazine. Ça t’a permis de travailler la scène ?
Younès. Exactement je suis devenu bien plus à l’aise. Ça m’a offert vraiment de la bouteille pour de grosses scènes, quand même, donc c’était pas négligeable. Et ça m’a permis d’être reconnu et connu par plus de gens.
Ô Magazine. Est-ce que le Covid n’a pas rendu les choses plus compliquées au niveau de la sortie de l’EP et d’une éventuelle tournée ?
Younès. Non, moi personnellement, le confinement je l’ai toujours vu comme une opportunité de me recentrer sur moi-même, d’écrire, de me faire plaisir de crée, justement l’EP s’est créer pendant le confinement. Donc quelque part, c’est un peu grâce à lui, au contraire. Pour moi ça n’a jamais été un problème en soi, en plus je ne suis pas encore à un niveau ou je fais des tournés de ouf et tout. Donc oui, j’aurais fait un peu de scène… Ça ne s’est pas fait pour l’instant mais c’est pas grave. Ce n’est que partie remise !
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Ô Magazine. Tu as d’autres projets pour la suite ?
Younès. Bah oui, comme je te l’ai, y’a la musique et puis y’a tous les autres trucs dont je t’ai parlé avant ; l’écriture, l’acting. Voilà c’est tout ça principalement.
Ô Magazine. Un petit mot pour la fin ?
Younès. Juste, allez streamer mon projet, il dure douze minutes. Il ne faut pas l’écouter en scrollant sur internet parce que sinon, on ne comprend pas. J’ai fait exprès de le faire court, pour qu’on évite de scroller en même temps. Donc voilà, prenez douze minutes pour l’écouter et faites-moi vos retours sur mes textes, j’adore ça !
Merci Younès de nous avoir accordé du temps pour nous parler de toi et de tes projets. Nous te souhaitons plein de belles choses pour la suite de ta carrière !
A bientôt !