La probabilité que la perte de cheveux se produise dépend du traitement médicamenteux administré durant les cures de chimiothérapie. Votre oncologue sera en mesure de vous informer à ce sujet.
S’il est en effet prévu que le traitement conduise à une alopécie, partielle ou totale, il est conseillé de choisir sa perruque en amont. Nombreuses sont les femmes à trouver plus acceptable de se faire couper les cheveux très courts, voire de les raser (chez le coiffeur avec une tondeuse ou un rasoir électrique) avant de commencer la chimio. Psychologiquement, cela peut sembler moins douloureux que d’assister à la chute de longues mèches.
Bien choisir sa perruque
Au moment du choix de la perruque, la première question qui se pose consiste en la matière. Convient-il d’opter pour une perruque en cheveux naturels ou une perruque en fibres synthétiques ?
Outre son prix onéreux peu accessible à tous les budgets, la perruque en cheveux naturels réclame beaucoup d’attentions pour préserver sa beauté. Après chaque lavage, celle-ci nécessite un brushing et des produits spécifiques pour hydrater la fibre et en resserrer les écailles. C’est pourquoi, les plus pressées lui préfèrent la perruque en cheveux synthétiques qui demande très peu d’entretien et n’est pas sujette aux frisottis comme le serait une chevelure naturelle. Ce faisant, ce type de perruque ne supporte pas la chaleur. Les effets de style au fer à friser étant proscrits, il est essentiel de ne pas se tromper quant au résultat final.
Quant au choix de la couleur, il s’avère être tout aussi personnel. En règle générale, une teinte plus claire que sa couleur d’origine tend à adoucir les traits. Un ton ou deux en-dessous flatte souvent le teint qui a tendance à pâlir durant toute la durée du traitement. Ainsi, si vous êtes naturellement dotée d’une chevelure ébène, un brun aux reflets subtils sera plus flatteur. Une brune optera peut-être pour une perruque châtain foncé ou châtain, et ainsi de suite. Notez que le blanc peut également se révéler séduisant.
Les alternatives à la perruque médicale
Porter une perruque médicale, ou une prothèse capillaire totale, n’est pas toujours assumé, et peut être inconfortable à porter. Heureusement, des alternatives existent rendant le port de la prothèse plus facile et revêtant un habillage de la tête plus ludique, et plus coquet aussi.
Les prothèses capillaires Les Franjynes consistent en une frange, dont l’aspect s’apparente au cheveu naturel, associée à un accessoire, de type bandeau, turban ou bonnet, bonnet, spécialement étudié pour le crâne sensibilisé durant la chimiothérapie et pour accompagner toute la phase de repousse. Du plus classique au plus mode, il y en a pour tous les goûts.
Et ce n’est pas tout ! Leur prix accessible permet de disposer de plusieurs combinaisons et de les associer en fonction du look du jour. Rester coquette, avoir plaisir à se faire belle, est l’une des armes pour lutter contre la maladie.
Enfin, porter un bandeau ou un bonnet spécial chimio laisse respirer le cuir chevelu et ne ralentit pas la repousse des cheveux. Ils peuvent se porter à chaque étape du processus.
Cet article a 2 commentaires
Bonjour, ayant eu une alopécie après une chimiothérapie , on m’avait conseillé une perruque en cheveux naturels ; oh elle était jolie, parfaite mais chère car pas totalement remboursée ; oui j’ai acheté des produits ( shampoing après-shampoing spécifiques ) pour l’entretenir mais l’été arrivant, je ne la supportais plus ; j’avais trop chaud alors j’ai fini par mettre des foulards et l’hiver des bonnets ; j’aurais aimé trouver des foulards à frange mais j’ai fait collection de foulards et de bonnets ; merci pour cet article qui pourra guider les personnes dans mon cas .
Aide incontournable quand on est atteint par cette maladie