Une allure romantique, très BB, des yeux azurs resplendissants, et surtout un sourire sincère et franc : Constance Arnoult a ce genre d’aura magnétique, qui vous inspire forcément. Influenceuse, mais pas que, cette jeune femme mène de front mille et un projets, et ce, avec aplomb et motivation ! Ce visage vous est encore inconnu ? Plus pour longtemps ! Entretien avec Constance Arnoult, une jeune femme d’influence et inspirante.
Première partie : entre destin et opportunités
Bonjour, avant tout je t’invite à te présenter en quelques mots !
Je m’appelle Constance Arnoult, j’ai 23 ans et je suis ex-danseuse classique. Je viens tout juste de finir mon master de communication et je suis désormais très heureuse de pouvoir me consacrer pleinement à mes projets ! L’activité que je développe sur Instagram depuis un peu plus d’un an et demi me permet aujourd’hui d’évoluer dans différents domaines d’activités : la direction artistique, le montage vidéo ou encore le mannequinat.
Néanmoins, le projet me tenant véritablement à coeur demeure le développement d’un média culturel sur les réseaux sociaux. Certaines institutions culturelles ne parviennent pas réellement à se conformer aux codes du digital, et je pense qu’il serait dommage de ne pas exploiter les réseaux sociaux pour diffuser la culture sous toutes ses formes à un public parfois moins averti !
J’ai donc commencé, lors du confinement, à proposer différents formats mettant en lumière certains de mes coups de coeur littéraires, cinématographiques ou encore chorégraphiques. Des IGTV de 3 minutes, que j’ai tenté de rendre dynamiques et ludiques, rassemblant un sommaire résumé de l’oeuvre et quelques points phares de mon opinion sur cette dernière.
À terme, j’adorerais pouvoir créer un média à part entière, en m’entourant de personnes beaucoup plus averties que moi, dans d’autres domaines culturels tels que l’art contemporain, le théâtre ou encore le cinéma.
Qui était Constance Arnoult avant de devenir un personnage public ? Quels étaient tes rêves, que voulais-tu faire ?
Je dirais que mon parcours est découpé en trois grandes phases. Mes années de formation au conservatoire en sport études, de l’âge de 11 ans à l’âge de 18 ans, m’ont offert la chance d’y partager mon temps entre une scolarité institutionnelle, et ce qui demeure ma plus grande passion : la danse classique. J’y ai reçu une éducation artistique très complète : Danse classique, danse contemporaine, histoire de la danse, solfège, anatomie, chant … Le tout pratiqué à hauteur d’une vingtaine d’heures par semaine. C’était formidable et extrêmement enrichissant d’être entourée de camarades de classe danseurs, musiciens ou encore chanteurs. L’art chorégraphique demeure un grande source de bonheur dans ma vie : je prends toujours beaucoup de plaisir à voir les artistes sur scène, mais je ne danse plus !
Puis une seconde phase, plutôt littéraire. Je suis rentrée en hypokhâgne, puis en khâgne, après le lycée. Ce fut une époque très enrichissante également . J’y ai rencontré des professeurs incroyables et qui ont véritablement étayé mon goût pour littérature.
La dernière phase était plus professionnelle. Deux années d’alternance m’ayant appris les rouages de l’événementiel, des RP, du montage vidéo… Depuis octobre 2018, je suis auto-entrepreneuse et je m’occupe de la gestion de mon compte Instagram. Cette activité devenant de plus en plus chronophage, je suis épaulée depuis septembre dernier par l’agence V Management.
Comment a commencé ton aventure sur Instagram ?
Disons que l’aventure s’est construite peu à peu, au fil des rencontres et des opportunités.
Tu as donc eu de belles opportunités et tu as su rebondir ensuite. C’est un peu une histoire de destin finalement non ?
J’avoue croire profondément à l’alignement des planètes ! Pour l’anecdote, en sortant de la prépa, je voulais à tout prix intégrer le Celsa. Après une admissibilité et un échec à l’admission, la déception était vraiment rude. Mais je suis persuadée qui si j’avais eu ce concours, je n’aurais potentiellement pas eu le temps de développer une activité en parallèle. Donc finalement, mon explication c’est vraiment : l’alignement des planètes ! (Rires). Certaines opportunités se présentent : c’est à ce moment-là qu’il faut savoir s’engouffrer dans les brèches qui sont ouvertes et travailler énormément !
Deuxième partie : une personnalité rafraîchissante et lumineuse
Quel est ton univers, la touche Constance Arnoult ?
Mon univers est très imprégné de culture. J’adore passer ma vie dans les grands théâtres, à regarder des comédies musicales. Je suis fan de Jacques Demy, de Gene Kelly. Évidemment de littérature, de danse classique, de génies comme Sylvie Guillem, Crystal Pite etc … Je suis fascinée par les univers colorés, pastels, très Jacques Demy finalement ! Après, j’ai plusieurs inspirations qui évoluent au fil des rencontres. C’est très important pour moi d’avoir des mentors dans toutes mes phases, je m’inspire beaucoup d’eux.
Tes icônes de mode qui t’inspirent ?
L’icône qui m’inspire le plus, et qui n’est pas du tout originale (rires), c’est évidemment BB, c’est Bardot. Après, je reste très inspirée par les icônes vintages : Françoise Hardy, Catherine Deneuve, Jane Birkin. En fait, c’est aussi un peu toute la vague parisienne en ce moment qui ressemble à ça. Après j’essaie un peu de me détacher de ça, avec un look petit peu moins effortless. Mon look a beaucoup évolué ces dernières années. Avant je portais des trucs affreux, style des leggings (rires). Mais maintenant je suis vraiment passée sur les pattes d’eph, les pièces très bien structurées de manière générale.
Comment définirais-tu ton style vestimentaire ?
J’ai un côté romantique assez accentué. On voit souvent le look jean bien coupé, petite chemise blanche et chaussure plate. Personnellement, je vais toujours être en talons, apporter un côté un peu romantique avec de petites robes. J’essaie toujours d’appliquer le “less is more”, ce truc très français d’en avoir fait des tonnes mais que personne ne le soupçonne …
Des pièces mode de coeur, des go to quand tu ne sais vraiment pas quoi mettre ?
Je mets toujours un pantalon taille haute pattes d’éléphants, des boots et un joli chemisier bien coupé. Sinon, si je veux vraiment être à plat, ça va être un levis bien coupé, des baskets blanches, un petit tee-shirt blanc et un blazer bien épaulé en tartan.
Troisième partie : entre introspective et projets d’avenir …
Quelle est ta journée type, au quotidien ?
Disons que mes journées sont rythmées entre les shootings, les rendez-vous, le montage vidéo et le travail d’écriture. Pour être honnête, j’ai beaucoup de mal à m’arrêter, à avoir des moments où je suis posée, où je suis seule. Il faudrait que je travaille sur ça d’ailleurs … (Rires). J’ai donc toujours un rythme assez soutenu, et ce depuis toujours finalement. Ne serait-ce que quand j’avais 11 ans et que j’étais au conservatoire, j’enchaînais entre mes 5 heures de cours le matin et la danse jusqu’à 19h et les devoirs après. La prépa était également très soutenue, l’alternance combinée à l’influence l’était également. Donc globalement, j’aime bien avoir un quotidien assez chargé !
On voit que tu aimes beaucoup te challenger, aurais-tu des nouveaux projets à venir ?
Normalement un il y a un tout nouveau projet qui arrive, dans un domaine totalement inédit, donc affaire à suivre …
Tu es donc un peu touche à tout. Mais comment te verrais-tu dans 5-10 ans, y’a-t-il un univers qui t’intéresse plus qu’un autre ?
J’avoue que c’est la question qui me fait le plus peur ! (Rires) Honnêtement, je ne sais pas exactement. Globalement, j’ai envie de rester dans un domaine artistique. La semaine dernière, j’ai fait de la direction artistique pour la marque Lee Cooper, j’ai adoré travailler sur ce projet. J’avais aussi adoré travailler pour Jonak. C’était vraiment fascinant de participer au processus de création d’une collection.
J’avoue avoir surtout l’envie de continuer de travailler d’arrache pieds, de rencontrer des personnalités inspirantes et de développer de nouveaux projets. C’est sans doute ce qui m’anime le plus en tout cas !
Quelle est la plus grande réussite ? De quoi es-tu le plus fière ?
Je dirais que je suis heureuse d’avoir réussi à rebondir sur des échecs qui ont provoqué de douloureuses remises en question. Je parlais du Celsa un peu plus tôt mais je pourrais également évoquer mon échec au concours d’entrée de L’Opéra de Paris, à l’âge de 11 ans.
Mon père m’a toujours dit que la pire des choses était d’être velléitaire et laisser la vie nous couler dessus. Ces échecs ont été de véritables couleuvres à avaler, mais je suis fière d’avoir réussi à rebondir, d’avoir su saisir d’autres opportunités, tout en travaillant pour réaliser les projets qui me tenaient à cœur.
Tu as une très belle vision de l’échec, d’où la tiens-tu ?
C’est vrai ! Une de mes lectures y est pour beaucoup : Après mon échec au Celsa, mes parents m’ont fait lire Les Vertus de L’Échec de Charles Pépin. Ça a complètement fait changer ma vision des choses. Je trouve vraiment thérapeutique de voir que les parcours de ces personnalités si inspirantes, avec des success stories incroyables, sont également parsemés de douloureux échecs qui leur ont finalement été bénéfiques.
Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaiterait se lancer, vivre de sa passion, comme toi tu l’as fait ?
Avant de me lancer dans une logorrhée verbale de coach, je souhaiterais préciser que ce n’est qu’un florilèges des meilleurs conseils qui m’ont été prodigué, néanmoins j’ai encore beaucoup de mal à les appliquer (rires) !
La meilleure façon de ne jamais commencer un projet c’est d’avoir peur de se planter ! Il faut prendre conscience notre vie est un apprentissage permanent. Il faut tenter de se détacher du jugement d’autrui. Quand j’ai lancé mes premières chroniques culturelles, j’étais très angoissée qu’on se dise : “Non mais la blogueuse de province qui nous parle de culture, ça va deux minutes” (rires). Mais je ressens tellement le besoin viscéral de parler de tous ces projets passionnants, tous ces artistes passionnants qui méritent d’être mis en lumière, que pour une fois, j’ai juste décidé de m’en foutre (rires) !
Je te laisse une carte blanche, est-ce que tu as un dernier mot à nous adresser ?
Allez à l’Opéra ! (Rires) Souvent on me demande, “quel est ton mantra ?”, donc je donne souvent une citation de Dostoïevski qui dit : “L’art sauvera le monde”. Je trouve qu’il n’y a rien de plus vrai. Il n’y a rien de plus beau et de mieux pour se ressourcer, que l’art et la culture en général. Je n’ai jamais ressenti de truc aussi fort qu’en voyant une comédie musicale franchement. C’est ce qui me fait le plus vibrer dans la vie, et j’aimerais vraiment que les personnes néophytes, moins averties, puissent découvrir cette sensation juste incroyable !
Une rencontre unique se termine ainsi ici. Que de jolis mots échangés avec Constance. Cette jeune femme fait définitivement partie de ces icônes intemporelles, dont l’âme lumineuse ne peut qu’être inspirante. Un joyau, comme on en rencontre peu ! Alors, si moi aussi je pouvais ajouter ma pierre à cet édifice unique, je vous conseillerais d’aller en apprendre encore davantage sur cette belle jeune femme. Allez suivre Constance Arnoult sur ces réseaux sociaux, où la futilité habituelle d’Instagram n’a pas de place au sein de son univers empli de culture et d’inspirations ! Croyez-moi, vous ne serez pas déçu.e.s …
Cet article a 3 commentaires
très belle interview 🙂 Merci pour nous faire découvrir cette jeune talentueuse.
On écrit : « Qui était Constance avant de devenir un personnage public ? »
S’il vous plaît, relisez-vous, vous êtes journalistes. Les fautes ne sont pas permises, ça manque de professionnalisme.
Mille excuses pour cette coquille qui a outrepassé notre vigilance, elle sera modifiée de ce pas !