Les vertus d’une activité physique régulière sont désormais parfaitement documentées. Bonification du capital santé et allongement de l’espérance de vie : la pratique du running est source de mille bienfaits. Peut-être n’est-il pas inutile de s’en convaincre tout à fait pour mieux rassurer les (derniers) sceptiques…
Pour un meilleur contrôle du poids
Ingérer moins de calories que l’on en dépense : les coureurs qui souhaitent perdre quelques kilos doivent – eux aussi ! – respecter cet impératif. Mais (c’est la bonne nouvelle !), le running est l’un des moyens les plus efficaces d’accélérer la combustion de calories. Et ce même lors de séances d’entraînement relativement brèves.
A savoir : plus l’intensité d’effort est importante, plus l’organisme brûlera de calories. Lorsque la séance d’entraînement ou le simple footing se décline à moins de 75% de la fréquence cardiaque maximale, la filière lipidique est particulièrement sollicitée. La combustion de calories devenant en effet plus importante à la fois durant l’effort mais aussi au terme de celui-ci.
Augmenter son âge de forme
Selon les scientifiques scandinaves, l’âge chronologique (date de naissance) compte moins que l’âge de forme (la santé cardiovasculaire) pour prédire une mort prématurée (par rapport à une moyenne par pays) Concrètement, une bonne VO2max est plus significative qu’un taux de cholestérol important, une pression artérielle élevée ou même une consommation régulière de tabac. Le meilleur moyen de faire baisser son âge de forme selon les Norvégiens : pratiquer une activité sportive – type running – régulière.
Courir pour vieillir moins vite
Une étude portant sur 20 000 sujets – hommes et femmes dont l’âge moyen était de 49 ans – a divisé le panel en cinq catégories correspondant à un niveau de condition physique (après un test aérobie réalisé sur un tapis de course).
Au cours de la décennie qui a suivi, les dossiers médicaux ont été étudiés (avec l’accord écrit de chaque participant à l’étude). Il a été constaté que le groupe le mieux entraîné en entrant dans la cinquantaine était aussi celui qui développait le plus tardivement les huit maladies chroniques associées au vieillissement (diabète, Alzheimer, cancers du colon et du poumon, maladies cardiovasculaires).
A lire aussi – Top 5 des sports pour garder la forme
La course à pied un remède anti-stress
De nombreuses publications scientifiques ont confirmé que l’exercice physique accélérait la création de nouveaux neurones, stimulait la mémoire et jouait un rôle positif dans le traitement de la dépression.
A propos de l’impact positif du sport sur l’activité cérébrale : une étude canadienne a mis en évidence l’importance de l’activité sur la gestion de l’humeur chez les rats de laboratoire. Ceux-ci devenant moins anxieux et moins réceptifs au stress lors de tests effectués après plusieurs semaines d’exercices. Ces bénéfices disparaissant cependant après un mois de sédentarité.
La course à pied permet une meilleure santé osseuse
Le reproche parfois fait à la course à pied est d’imposer des chocs répétés au squelette. C’est ignorer que les os ont besoin d’impacts pour conserver leur densité. Une étude américaine réalisée sur plusieurs dizaines de milliers de femmes de plus de 50 ans prouvait que leur risque de se voir poser une hanche artificielle diminuait de 40% lorsqu’elles couraient ou marchaient au moins quatre heures par semaine.
Une parfaite écoute de soi doit rester la boussole de toute activité sportive régulière. Avec ce double impératif : ne pas courir (même lentement) si une gêne tenace – musculaire ou tendineuse – se manifeste ou si des symptômes inhabituels (tête qui tourne, fièvre, douleur dans la poitrine) sont identifiés.