Le conseil d’administration a officialisé la décision le 28 janvier. Elle a également obtenu la bénédiction de l’exécutif. Christel Heydemann prend la tête d’une des plus importantes entreprises de télécommunication de France.
Le groupe Orange a nommé une nouvelle directrice générale Christel Heydemann, une femme d’affaire de 47 ans. Cette nomination fait suite à l’éviction de l’ancien directeur général Stéphane Richard. Ce dernier a été contraint de démissionner à la suite de sa récente condamnation devant les tribunaux dans l’affaire Tapie. C’est donc Christel Heydemann, polytechnicienne de 47 ans, qui prendra sa place.
Christel Heydemann : polytechnicienne de 47 ans
Christel Heydemann est une ingénieure et une femme d’affaires française âgée de 47 ans. Elle est titulaire d’un diplôme de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts-et-Chaussées. Elle commence sa carrière dans la télécommunication en 1997 chez Boston Consulting Group. Puis elle intègre l’entreprise Alcatel et gravit les échelons jusqu’en 2008 où elle devient directrice commerciale France et membre du Comité de direction d’Alcatel-Lucent France. Deux ans plus tard, elle est nommée directrice générale des ressources humaines et de la transformation et membre du Comité exécutif. Depuis 2017, Christel Haydemann dirige la filiale française du groupe Schneider Electric. La même année, elle devient l’un des sept administrateurs indépendants du groupe Orange. Cette femme d’affaire a mené depuis un parcours sans faute.
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Troisième femme PDG du CAC-40 et favorite de Bercy
Christel Heydemann faisait face à l’actuel dirigeant de Verizon, France Boulben, et Ramon Fernandez, directeur financier d’Orange. Le gouvernement, principal actionnaire chez Orange, a notamment appuyé et validé sa nomination au poste de directrice. Elle deviendra ainsi la troisième femme directrice générale d’une entreprise du CAC-40 aux côtés de Catherine MacGregor (Engie) et Estelle Brachlianoff (Véolia). La parité est encore très loin d’être une réalité dans l’attribution des postes à responsabilité des grandes entreprises françaises. Une décision qui intervient quelques mois après que les députés aient envisagé d’imposer des quotas de femmes dans les directions des grandes entreprises.