À l’instar des hommes, les femmes dépensent aussi de l’énergie en sport. En France, les sportives sont de plus en plus nombreuses. Selon les études d’Odoxa, 53 % des femmes font une activité physique contre 49 % pour les hommes. D’ailleurs, elles ont clairement des préférences sur certains types de sport. Diaporama des sports qui côtoient une majorité de femmes.
La marche, la pratique physique la plus plébiscitée par les femmes
Depuis quelques années, c’est une surprise de taille qui continue à perdurer. Les Françaises sont très admiratives des marches sportives. Que ce soit la marche, la randonnée ou même la marche nordique, les femmes sont sensibles à ses activités physiques pour l’accessibilité. Marcher avec des baskets dans n’importe quel endroit ne coûte rien et séduit les amatrices au quotidien. D’après l’Équipe, elles sont 57 % à faire de la marche quotidienne afin de se sentir mieux dans leur peau et surtout améliorer leur physique ou leur santé.
Il est difficile de caractériser la marche comme un sport à part entière vis-à-vis des efforts prodigués. Face aux autres disciplines, la comparaison semble très farfelue en termes d’intensité. Cependant, la marche s’annonce très soutenue lorsqu’on prolonge l’exercice dans le temps. Par ailleurs, marcher trois fois 1 heure par semaine est équivalent à 15 minutes de course à fond. Issue de l’athlétisme, la marche athlétique se rapproche plus d’un sport avec des règles établies. Certes les femmes font de la marche mais il n’y pas que les balades pour être forme physique.
En outre, la gent féminine se diversifie en allant sur d’autres disciplines. Effectivement, elles s’immiscent en nombre sur différents sports pour des raisons diverses et variées. La deuxième activité sportive la plus pratiquée chez les femmes est la natation qui procure des bienfaits non-négligeables pour le corps. La nage permet de renforcer les muscles, affiner la silhouette avec une dépense énergétique importante, développer la coordination et même favoriser la relaxation. Tout ce qui touche au fitness (musculation, la gymnastique) remporte également un large succès surtout pour ceux qui sont sédentaires. La danse et l’équitation sont purement féminines face à une infime présence des hommes. D’ailleurs, L’équestre décroche la première place au plus grand nombre de femmes licenciées en France.
Les licenciées en sport sont adeptes de l’équitation
En club, beaucoup de cavalières surmontent les oxers en compagnie de leur cheval. La cartographie du territoire français stipule l’hégémonie féminine en l’équitation par département. D’après les chiffres datant de 2018 du Ministère des sports, les fédérations d’équitation regorgent précisément 628 262 licenciés dont 521 656 sont des femmes (contre 106 606 hommes). Sur 6 309 005 sportives licenciées en club, la répartition se fait notamment dans la gymnastique (259 403), la natation (171 322) et les sports de glace (22 825). Bien que le football inclue le plus grand nombre d’adhérents en France, le pourcentage de joueuses du ballon rond dénote une large infériorité (158 132) par rapport aux cavalières. Pourtant, les femmes n’avaient pas le droit de monter à cheval, il y a quelque temps.
Le chemin fut semé d’embûches pour que l’équitation soit le premier sport féminin. Pour cause, les femmes sont autorisées législativement à pratiquer la discipline, seulement depuis 1930. À l’Antiquité, les hommes sont les seuls à monter à cheval, à des fins militaires. Conduire un étalon représenta une forme de domination qui excluait les femmes. Durant le Moyen-Âge, on laisse tout même les femmes d’un statut social privilégié à s’exercer au cheval sous quelles conditions. Néanmoins, certaines transgressent les règles de manière artistique via des spectacles de cirque au XIXe siècle. En 1930, on lève l’interdiction visant les femmes de tout horizon en démocratisant l’équestre. Ensuite, les années 70 marquent la grande féminisation de l’équitation qui perdure encore malgré une anomalie surprenante. Même si de grandes cavalières telles que Alexandra Ledermann ont marqué la discipline au haut niveau, les hommes participent en nombre dans les compétitions professionnelles.