Les jeux sportifs mieux que le Livret A : je suis parieuse et ignorante

Paris sportifs

Dans la vie, il y a les vainqueurs et les perdants. Parfois les cartes sont distribuées avant le début du match. Alors il faut savoir être du côté de ceux qui raflent, même si, du coup, ce qui reste à prendre se compte en petite monnaie. Cest toujours mieux que dattendre le courrier de Nouvel An du Livret A de La Poste.

Article rédigé par Bénédicte

Y’en a qui boursicotent, y’en a qui dépensent, y’en a qui mettent sur un Livret A. Moi je parie. Je parie sur n’importe quel sport, n’importe quel match, même si je ne sais même pas toujours comment ça se joue. Mais je ne suis pas folle vous savez !

En fait je me fis à la cote. S’il y en a un indiqué comme gagnant à tous les coups, avec une cote aussi honteuse qu’une tache au milieu du pantalon, je mise pour lui. Tant pis je gagnerai peu, et même très peu, mais même à 1,01 je gagne plus qu’avec mon Livret A. Voilà, ce n’est pas du calcul, encore moins de la science, et c’est même pas non plus empirique. Je regarde la cote et si c’est du tout cuit, même si tout le monde a déjà misé (ce qui prouve que c’est du tout cuit), alors je lance les plats.

Évolution du livret A

Comme 80 % des Français j’ai un Livret A. Et comme tous ceux qui réfléchissent trop quand ils n’ont plus rien à lire dans le RER, je me dis que je me fais bien arnaquer par l’état souverain, avec ce produit d’épargne qui ne rapporte pas à celle qui a travaillé pour mettre ses sous de côté. Car voilà, avec 0,5 % d’intérêt annuel, je ne suis pas invitée à croire que je suis rentière de mes heures sup. Soyons clairs, si je mets 1 000 euros de côté au premier janvier, une longue année après je n’ai gagné que 5 euros, alors que tout ce qui coûte 1 000 euros a déjà vu son prix augmenter de 20. Tout augmente plus vite que le Livret A. Tout sauf mon salaire bien sûr.

Statistiques : les mecs risquent plus que les filles (comme d’hab)

Je ne cesserai jamais de blâmer les féministes qui veulent que nous soyons égales des hommes alors qu’ils sont inférieurs sur tellement de choses. Par exemple, ils se plaignent qu’on ait les pieds froids, mais eux risquent beaucoup plus que nous de devenir dingos au jeu de hasard.

D’après les données du Baromètre santé, 47,2 % des gens ans ont joué à un jeu d’argent et de hasard en 2019. Les jeux de loterie restent pour la majorité : je prends mes clopes, un jeu, je gratte, je perds, je fume une clope, c’est classique. Mais ce qui excite l’élite (5,2 %) sont les paris sportifs, les jeux de casino et le poker.

Selon l’enquête e-Games France 2017, être un homme, jeune, diplômé, être actif, chômeur ou étudiant, avoir de faibles revenus sont des caractéristiques sociodémographiques liées à une plus forte proportion de jeu problématique. Déjà ainsi, je peux rayer une partie de mon carnet d’adresses.

Avoir raison gardée, expérience à l’appui

Bien sûr, je ne parie pas toute ma fortune. Mais je suis contente que ces petits gains (hypocrites, en vue de ce que j’ai misé) m’ont remboursé mon jeu, avec un peu plus, pour les clopes. Hier j’ai quand même perdu. Si j’avais misé sur le blaireau j’aurais amassé de quoi de me faire livrer des plats de Fauchon pour la semaine. C’est un signe. J’arrête un temps. Je prends du recul. Je lis un roman. Et on verra plus tard…

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