Japan Expo = le monde dingue des nippons revient

Japan Expo = le monde dingue des Nippons revient

Le Japan Expo fait son retour annuel dans les alentours parisiens, au Parc des expos Paris-Nord Villepinte (pour celles qui peuvent sortir du périf), ce week-end (du 4 au 7 juillet, faut parfois préciser…). Y aller, c’est découvrir un monde plein de bruit étranges, de couleurs guerrières et plutôt très futuriste.

Sensations

En y sortant vous arborerez une perruque fluo et éclatée d’un héros de mangas. Vous ne serez pas mal alaise (sauf que les cheveux en nylon gratteront votre brushing jusqu’au bas des omoplates). Vous ne vous sentirez pas différentes du reste de l’univers parce que les onigiris seront devenus votre seul désir gastronomique, et parce que vous aurez croisé des superhéros en cuirs victoriens néopassés et steampunks. Entre deux free hug des adolescents barbus contents d’être là, vous aurez repris du réconfort grâce à leur sueur magique de geek et leurs costumes en polyamides. Et puis votre téléphone sera alors saturé de photos improbables de bodybuildés en mousse aux couleurs vives et aux superpouvoir destructeurs, ainsi que de superbes et vraiment trop sexy déesses exposées dans les tenues les plus à la fois aguichantes, méchantes, violentes et maléfiques : mes cosplays préférés (les seuls auxquels j’ose croire un jour appartenir).

Envie

Voilà, vous avez envie. Envie de plonger là maintenant dans ce surunivers du pays du soleil levant, si calme dans leurs kimonos. Dans ce monde où les hommes parlent avec des grondements gutturaux et les femmes avec des petites voies d’oisillons. Allez prendre un bain au pays du tremblement de terre aussi usuel qu’une averse en mars, au pays radioactifs mais économiquement discipliné, au pays qui, entre tout ou rien, a choisi plus que tout.

Chemin à suivre

Prenez le RER A, descendez à Parc des Expos, et c’est parti pour une foire extraordinaire qui mettra vos meilleurs restos de sushi au niveau d’un exotisme pour touriste. Au Japan Expo, c’est ailleurs. Ce week-end, soyez ailleurs.

Par Bénédicte pour la multiculture

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