Marie Palot, une française d’origine coréenne : une identité

Marie Palot, une française d'origine coréenne : une identité - Ô Magazine Photo prise par Chloe Ramdani

Ancienne présentatrice tv sur J-One, aujourd’hui chroniqueuse dans l’émission Popcorn, Marie Palot est une femme française entreprenante, mais avant tout coréenne.

Née à Séoul en Corée du Sud, elle arrive en France à l’âge de 4 mois. Appelée Marie Charlotte par ses parents adoptifs, elle a vécu à Montpellier pendant 25 ans. Élevée dans l’amour et l’acceptation, Marie était quand même partagée entre ses origines. « Je rêverai d’être métisse, d’avoir ce côté asiatique mais aussi plus occidentale, plus mêlée à la masse ». Depuis son enfance, elle essayait de ressembler aux autres et de se détacher de ses origines asiatiques.

Cheveux teintés, tatouée et lentilles de couleurs, c’est ainsi qu’elle s’exprimait pour s’accepter, montrer son excentricité. Mais ses parents lui ont rappelé que son héritage asiatique devait être valorisé. Elle leur a répondu « J’ai voulu être comme vous pendant si longtemps » car ses ami(e)s lui disaient « Je ressemble plus à mon père/ma mère » et elle n’a pas vécu ça.

Coréenne ou française : À la recherche de son identité, une asiatique avant tout

Marie Palot va en Corée du Sud pour la première fois depuis 27 ans et se dit :

Pour la première fois je vais être avec des filles comme moi.

Marie Palot dans Ça reste entre nous – Episode 6 « la beauté au féminin »

En voyant des coréennes avec des doubles paupières, elle voulait faire la même chose. Là où la chirurgie est tout à fait normal dans ce pays.

« Je voulais être comme les coréennes dans mon pays où je parle pas la langue, j’ai le même visage qu’eux mais pas vraiment. » Elle s’est retrouvée dans une impasse où elle s’est dit : « Je suis qui en fait ? Je ressemble pas aux français, je ressemble pas aux coréens. »

Pourtant, J-One l’a en partie recruté parce qu’elle est une femme asiatique. C’est là qu’elle s’est rendue compte que ça l’a aidé à débuter dans sa carrière. Coréenne ou française, elle s’est aussi aidé de l’acceptation de soi : « J’ai envie de l’assumer et de dire on est comme on est et on s’en fou. »

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