Consommation et commercialisation de CBD au vu de la loi

Consommation commercialisation CBD

De son véritable nom cannabidiol, le CBD est une molécule contenue dans la fleur de cannabis. De plus en plus populaire ces derniers temps, cette substance active a la réputation de posséder une multitude de vertus bienfaitrices sur la santé mentale, physique et émotionnelle. Grâce à ses propriétés relaxantes, elle est particulièrement efficace dans la lutte contre l’anxiété et le stress. De plus, après de nombreuses années de flou juridique et de bataille, le gouvernement légalise désormais ce produit. En savoir plus dans cet article.

Le CBD est légal, mais pas le THC

Il convient de ne pas confondre cannabidiol et cannabis. Le premier est légal sous certaines formes, tandis que le second ne l’est pas. En effet, le CBD ou cannabis est l’une des substances actives issues du plant de cannabis. Contrairement à son cousin THC (Tétrahydrocannabinol), il ne dispose pas d’effets psychoactifs. En raison de ses fortes concentrations en THC, le cannabis est considéré comme un produit stupéfiant. Il est donc illégal dans l’Hexagone comme dans de nombreux pays du monde. Le CBD, lui, est légal dès lors que sa teneur en THC est inférieure à 0,3 %.

Les produits à base de CBD autorisés sous certaines conditions

Abrogeant l’arrêté du 22 août 1990, celui du 30 décembre 2021 a apporté quelques changements concernant la législation du CBD. Il autorise la culture, l’importation, l’exportation et l’usage à des fins industrielles et commerciales de sous-variétés du cannabis Sativa L. Ces dernières ne contiennent en effet qu’une très faible teneur en THC. Pourtant, la vente sous forme de fleurs et de feuilles brutes est interdite. Les protocoles concernant la culture, la commercialisation et la consommation restent toutefois inchangés. Les chanvriers sont les seuls autorisés à cultiver ces plantes et uniquement les variétés définies par le catalogue officiel.

Les produits à base de CBD au vu de la loi se déclinent en plusieurs formes. Il peut s’agir, entre autres, des huiles, des résines, des barres de céréales, des bonbons et des crèmes. La plupart de ces dérivés n’étaient pas concernés par l’interdiction de vente du récent arrêté. Néanmoins, les produits pouvant renfermer des feuilles ou des fleurs de chanvre brutes, comme les tisanes, ont été provisoirement interdits.

L’arrêté du 30 décembre 2021 concerne en particulier le CBD à fumer. Les fleurs et les feuilles de chanvre brutes ne peuvent être commercialisées afin d’être fumées ou infusées. Également, leur détention et leur consommation ne sont pas autorisées. Pour cause, il est difficile pour les forces de sécurité de distinguer les fleurs contenant du THC et celles renfermant du CBD, lors du contrôle.

CBD au vu de la loi : ce qu’il faut retenir

Quel que soit le produit CBD que vous souhaitez acquérir (huile de CBD, crème, bougie, e-liquide à vapoter, etc.), vous avez deux options. La première solution consiste à vous rendre chez l’un des revendeurs spécialisés. Nombreux sont les magasins physiques officiels permettant de faire l’achat de CBD de façon légale. Pour être certain de la légalité du produit que vous souhaitez acquérir, assurez-vous qu’il ne renferme pas de cannabidiol. La deuxième option, c’est de commander sur Internet. C’est une solution intéressante si vous n’avez pas le temps de vous déplacer en boutique.

En revanche, l’achat de CBD au vu de la loi auprès d’un particulier vendeur n’est pas recommandé. Cette option présente des risques non négligeables. En effet, vous n’avez aucune certitude concernant la qualité et la légalité des produits. De plus, il est impossible de vous assurer que le seuil légal du THC est respecté. La consommation de cannabidiol étant autorisée, le mieux est de vous tourner vers les revendeurs officiels et compétents. Ces derniers peuvent, d’ailleurs, vous accompagner dans le choix et vous conseiller en cas de doute.

Laisser un commentaire