#cherepoitrine ou l’art de mettre à mort ses complexes sur Twitter

#cherepoitrine ou l'art de mettre à mort ses complexes sur Twitter

Trop grosse, trop plate, trop inexistante ou tout simplement retirée, la poitrine est souvent au coeur des complexes féminins et sujet de plaintes. Pourtant depuis ce mardi 30 juin, elle est à l’honneur sur Twitter ou devrions-nous dire en top tweet sur le réseau social à l’oiseau bleu.

Souvent sujets aux moqueries et/ou remarques sexistes et déplacées, les seins sont désormais affichés fièrement sur Twitter grâce au hashtag #cherepoitrine. Dans la lignée de nombreux autres hashtags tels que #balancetontiktokeur l’idée est de donner la parole aux principales concerné(e)s. Il s’agit pour beaucoup de femmes à décrire leur relation avec cette partie si féminine de leur corps ainsi que leurs doutes et évolution, accompagnés ou non de photos. C’est la blogueuse sexo Masha qui a lancé le mouvement car selon elle: “vos témoignages m’ont montré hier qu’il était important d’en parler”.

Déconstruire l’idée d’une poitrine unique et parfaite

Une internaute confie à ses followers: “tu as créé un de mes gros complexes avec ton petit bonnet B. Je n’ai même jamais eu réellement l’impression d’être une vraie femme. […] j’espère un jour arriver à t’aimer comme tu es.”. Une seconde avoue “Ta présence m’a value plus d’une remarque et plus d’un surnom… tu me fais mal au dos mais mtn je t’assume et je peut en faire une fierté”. 

Un mouvement qui ne concerne pas seulement les femmes

Les personnes transgenres et non binaire se sont également jointes à ce mouvement en témoignant sur leur nouvelle ou ancienne poitrine : “j’aimerai bien t’apprécier, mais quelqu’un a décidé que quand on a des seins, on est une femme”. Un autre déclare fièrement sur Twitter : “dans 3 jours tu fini à la poubelle”. Ce hashtag nous prouve enfin qu’il existe des millions de poitrines différentes et avec elles, des millions d’histoires. Une manière de démystifier un élément longtemps sexualisé et associé à tort à la féminité. Face aux réactions de plusieurs internautes scandalisés, un second hashtag nommé #lesseinsnesontpasunepartiesexuelle a d’ailleurs été créé. De quoi faire taire les mauvaises langues.

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