387 nuits : le nouveau roman de Noellie Pittet à lire à la rentrée 

Couverture 387 nuits

Ô Magazine vous révèle son coup de cœur de la rentrée. Sorti le 9 juin dernier, le dernier roman de Noellie Pittet, dans la continuité des deux premiers (387 jours et 456 jours), suit les aventures d’un nouveau personnage. 387 nuits que Sam n’a pas eu de rapports sexuels… 

Article rédigé par Amélia Porret

Année 2069. Sam devient l’héroïne de 387 jours. La jeune comédienne interprète Mary Bridgestone dans une adaptation au cinéma du roman. “C’est une suite mais sans vraiment être une suite. On peut le lire sans avoir lu les deux premiers tomes”, précise Noellie Pittet. En 2020, elle publie son premier ouvrage auto-édité : 387 jours qui suit la vie d’une sexologue parisienne. Le comble pour cette experte en la matière ? 387 jours d’abstinence. “Oui j’ai eu des périodes d’abstinence assez longues pendant lesquelles j’ai été très heureuse. Et oui, j’ai eu inévitablement la pression d’un entourage qui se demandait comment je pouvais être seule”, évoque l’auteure qui s’inspire de ses propres expériences. 

Mais voilà, 50 années ont passé. Marie Bridgestone prend de l’âge et récupère au passage la célébrité après avoir fait de sa vie un roman à succès. Si ce troisième tome reprend la suite, l’intrigue se déroule du point de vue de Sam, confrontée à la même situation. 

Un roman décomplexant 

À travers la narration, ce livre “déconstruit toute la sexualité et les diktats que la société impose sur notre sexualité en tant que femme”. C’est-à-dire avoir des relations sexuelles ou ne pas en avoir. “Quoi qu’on fasse de toute manière, ça ne va pas”, s’amuse l’écrivaine, également à l’origine du compte “La moins bonne de tes copines” sur Instagram. S’il ne s’agit pas d’un étendard féministe brandit pour faire changer les mentalité, c’est une l’histoire à laquelle de nombreuses femmes peuvent s’identifier. 

Ces injonctions sur la sexualité ou encore sur le corps sont omniprésentes, notamment “via les réseaux sociaux”, ajoute Noellie, consternée par l’absence de représentation de femmes qui s’assument. Et ce malgré la tendance du “body positive”. Mais dans une société ultra-normée, les conventions touchent évidemment aussi la place que doit occuper une femme. “J’ai vite compris que parce que j’étais une femme, on allait me prendre un peu moins au sérieux que si j’avais été un homme. J’ai toujours su qu’il fallait que j’en fasse plus et c’est ce qui fait ma force.” De la même manière, Sam incarne la “girl boss” ambitieuse et carriériste outrepassant les limites.“Mais ça n’a pas que des avantages non plus”, poursuit Noellie. 


Trois romans divertissants, terriblement excitants pour décoincer nos préjugés que vous pouvez retrouver sur le site internet La moins bonne de tes copines

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