Violences conjugales : la demande d’un meilleur suivi des affaires

L'héritage féministe de Simone de Beauvoir

Lundi 31 mai 2021 des instructions visant à  « améliorer la prise en charge des victimes » de violences conjugales ont été prononcées. En effet, la prise en charge des enquêtes concernant les violences  faites aux femmes à fait l’objet d’une note interne adressée à l’ensemble des troupes de polices de tout le territoire hexagonal.

Jean Marie Salanova le directeur central de la sécurité publique de la police nationale a délivré des instructions ce lundi. Il souhaite un recensement immédiat des dossiers concernant les violences conjugales. L’augmentation du nombre de féminicides déplorés ces dernières semaines a fait réagir.

Une défaillance  du système de police

En 2019, on comptait environ 146 310 victimes de violences conjugales. Un chiffre en hausse de 16%. En 2020 et 2021 ce chiffre n’a pas diminué. Au contraire, le confinement compliquant les processus de plaintes, les victimes se sont multipliées. Le dernier cas relevé et déjoué par la police date du 31 mai. La police a en effet arrêté un militaire de 29 ans, Terry Dupin, après trente six heures de traque. Sa femme avait déjà porté plainte et alerté la police pour les violences dont elle était victime.

Violences conjugales : la demande d’un meilleur suivi des affaires
Tweet du Préfet de la région Haut-de-France à propos de la prévention des violences conjugales

En effet, de nombreuses victimes n’ont pas échappé à la mort causée par les coups de leur partenaire. Le gouvernement, compte, en 2019, environ 146 femmes décédées des suites de multiples violences répétées. D’ailleurs, la plupart d’entres elles avaient déjà signalé leur situations à la police.

Des moyens mis en place pour contrer ces actes pour contrer les violences conjugales

Pendant la semaine du 22 au 28 mai 2021 le garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti, a annoncé la mise en place de nouvelles procédures . Il a notamment demandé un état des lieux des affaires en cours. Il envisage même un port du bracelet électronique anti-rapprochement pour les personnes ayant des antécédents sévères.

Par ailleurs, le  directeur  central de la sécurité publique de  la police a confirmé que certains fonctionnaires seraient détournés de leurs fonctions habituelles. Le but étant de traiter au plus vite et de manière plus efficace les dossiers de violences conjugales.

Espérons que ces mesures porteront leurs fruits et que la priorité accordée aux violences faites aux femmes sera bénéfique.

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