Fleur de lotus rose flottant sur l'eau, symbole de méditation et de pureté

Pourquoi la relaxation est-elle différente pour chacun ?

On nous vend tous la même recette du bonheur zen : un bain moussant aux huiles essentielles, une séance de yoga au lever du soleil et un peu de méditation guidée en écoutant des bruits de vagues. Sauf que voilà, cette image d’Épinal de la relaxation ne fonctionne pas pour tout le monde. Loin de là même. Certains trouvent ça profondément ennuyeux, voire anxiogène, et c’est parfaitement normal.

La détente, c’est un truc hyper subjectif. Ce qui apaise votre collègue de bureau peut vous rendre complètement dingue. Votre meilleure amie se ressource en courant dix kilomètres autour du parc alors que rien que l’idée vous fatigue. Et puis il y a ceux qui décompressent devant un jeu vidéo ou en regardant des séries policières glauques avant de dormir. Pas vraiment le cliché de la relaxation qu’on nous sert dans les magazines lifestyle.

Cette diversité dans nos façons de relâcher la pression s’explique par un cocktail assez complexe. Notre personnalité joue énormément, mais aussi notre éducation, nos expériences passées tout comme notre environnement actuel. Tout ça crée une sorte d’empreinte unique qui détermine ce qui nous fait vraiment du bien.

Les introvertis et les extravertis : deux planètes différentes

Prenez les introvertis classiques. Après une journée chargée en interactions sociales, ils ont besoin de se replier sur eux-mêmes. Leur idée du paradis ? Un appartement silencieux, un bon bouquin et zéro sollicitation extérieure. Le simple fait de ne pas avoir à parler pendant quelques heures recharge leurs batteries. Pour eux, une soirée animée entre potes, même sympathique, reste fatigante à un certain niveau.

À l’opposé, les extravertis carburent à l’énergie des autres. Une soirée en solo leur pèse rapidement. Ils ont besoin de ce flux constant d’échanges, de stimulations sociales pour se sentir vivants. Leur détente passe souvent par des activités collectives – un apéro qui s’éternise, un concert bondé, des discussions qui partent dans tous les sens jusqu’à point d’heure.

D’ailleurs, les sites de casinos en ligne en France illustrent bien cette variété d’approches : certains y trouvent une échappatoire solitaire et concentrée, d’autres apprécient l’aspect social et communautaire de certaines plateformes. Même dans le divertissement numérique, nos besoins fondamentaux transparaissent.

Les neurobiologistes expliquent qu’on réagit différemment aux stimulations à cause de notre système nerveux. Certaines personnes ont un seuil d’excitation plus bas – elles saturent vite et recherchent le calme. D’autres ont besoin de beaucoup plus d’inputs pour se sentir satisfaites. Aucune configuration n’est meilleure que l’autre, c’est juste notre câblage personnel.

L’enfance et les habitudes ancrées

Nos rituels de détente puisent souvent leurs racines dans l’enfance. Quelqu’un qui a grandi dans une maison bruyante et joyeuse associera peut-être inconsciemment l’agitation à la sécurité et au bien-être. À l’inverse, un enfant qui a connu des conflits familiaux permanents recherchera peut-être toute sa vie des environnements paisibles et prévisibles.

Ces associations se créent insidieusement. Si vos parents vous lisaient des histoires chaque soir, la lecture deviendra probablement votre refuge naturel face au stress. Si vous passiez vos dimanches à bricoler avec votre père dans le garage, travailler de vos mains vous apaisera peut-être à l’âge adulte. Les psychologues appellent ça le conditionnement

Le contexte culturel qui pèse lourd

L’environnement culturel façonne aussi nos définitions de la détente. Dans certaines sociétés asiatiques, méditer ou pratiquer le tai-chi dans un parc public fait partie du quotidien normal. En France, ça reste encore perçu comme marginal. Alors même si ces pratiques pourraient vous convenir, vous ne les envisagez simplement pas. Les Scandinaves ont leur concept de « hygge » – cette ambiance chaleureuse et cocooning avec bougies, plaids et chocolat chaud. Ça marche super bien dans leurs hivers interminables et leurs sociétés égalitaires.

Les métiers qui influencent nos besoins

Votre travail détermine aussi largement comment vous décompressez. Les infirmières qui enchaînent les gardes de douze heures ont souvent besoin de débrancher complètement leur cerveau qui a déjà donné.

À l’inverse, quelqu’un qui passe ses journées sur des tâches répétitives en usine ou en open space cherchera peut-être de la stimulation créative pendant son temps libre. Peindre, jouer d’un instrument ou jardiner, autant d’activités qui sollicitent d’autres zones du cerveau et créent un équilibre.

Accepter sa propre formule de relaxation

Le vrai piège, c’est de vouloir absolument correspondre aux standards de relaxation socialement valorisés. Si tout le monde autour de vous jure par le running matinal mais que vous détestez viscéralement ça, pourquoi insister ? Trouvez votre truc, même s’il paraît bizarre aux autres. Certaines personnes se relaxent grâce à la plongée en apnée ou à la randonnée. D’autres ont besoin de sensations bien plus fortes – parachutisme ou encore VTT de descente – l’adrénaline les apaise paradoxalement en monopolisant toute leur attention et en évacuant les tensions accumulées. Cette diversité dans nos besoins de détente reflète finalement la richesse de l’expérience humaine.

Ralicia Birles Spécialiste bien-être premium depuis 2017, inspirée par les rituels méditerranéens de Provence. Auteure de plus de 200 articles sur le yoga azuréen, les thérapies holistiques et l’équilibre féminin. Basée à Cannes, ambassadrice d’une harmonie corps-esprit ensoleillée.

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