Le syndicat de police Alliance organise un débat politique

Le syndicat de police Alliance organise un débat avec les candidats à l’élection présidentielle. Les candidats de droite et d’extrême droite répondent présents, ceux de gauche déclinent l’offre. 

L’un des principaux syndicats de police, Alliance, organise ce mercredi 2 février, un “grand oral” dénommé “Face à la réalité des policiers”. Le syndicat a donc convié tous les candidats à la présidentielle. Ainsi, Valérie Pécresse (LR), Eric Zemmour (Reconquête), Marine Le Pen (RN) s’y rendront. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin viendra représenter Emmanuel Macron, pour l’instant non-candidat. 

45 minutes pour convaincre les policiers 

La rencontre aura lieu au cinéma “Le Club de l’étoile” à Paris en fin de matinée. Une centaine de policiers écouterons les candidats à la présidentielle. Par ailleurs, ils n’auront pas à débattre entre eux. Car chaque candidat exposera en 45 minutes son programme pour améliorer les conditions de travail des policiers. Cela concerne les équipements, la retraite, le maintien de l’ordre et le pouvoir d’achat. Mais ils viennent également parler de leur projet sécuritaire dans le pays. 

Les organisateurs prévoient également de diffuser le film Bac Nord, devenu une référence pour l’extrême droite et la droite pour défendre des politiques sécuritaires. Par ailleurs, le réalisateur du film Cédric Jimenez regrette que son œuvre fasse l’objet d’une “récupération politique”. 

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Un débat sur la sécurité et sur la police sans la gauche

Les syndicats affirment avoir invité tous les candidats de gauche, notamment Fabien Roussel (PCF), Yannick Jadot (EELV), Anne Hidalgo (PS) et Christiane Taubira. Cependant, chacun d’entre eux a préféré décliner l’offre. Une réponse que regrette le syndicat de police. “J’ai l’impression que les élus de gauche n’ont pas comme priorité la sécurité, les policiers, la sécurité des concitoyens, ce qui est dommage parce qu’ils pouvaient s’exprimer en toute neutralité, avec une vision objective.” a déclaré le secrétaire général du syndicat Fabien Vanhemelryck à France Info. Quant à Jean-Luc Mélenchon (LFI), le syndicat a refusé de l’inviter. Selon eux, le candidat de La France insoumise justifierait un discours de “haine anti-flic”.  

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