Le conflit russo-ukrainien continue de s’amplifier. Ce lundi 11 avril, l’Ukraine s’attend à une offensive russe dans l’est du pays très prochainement. En effet, celle-ci est devenue la cible prioritaire du Kremlin.
Assiégée depuis plus de 40 jours, l’Ukraine se prépare à la chute de Marioupol. En effet, ce port stratégique du sud-est du pays est déjà largement détruit. Toutefois, les forces ukrainiennes fortifient leurs positions dans l’est. En effet, l’Ukraine s’attend à une offensive russe imminente.
Offensive imminente
Le porte-parole du ministère ukrainien de la défense, Oleksandre Motouzianik, a déclaré, lors d’une conférence de presse : “Selon nos informations, l’ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l’est. L’attaque aura lieu très prochainement”. De plus, le porte-parole précise : “Nous prédisons que des combats intenses se tiendront dans ces territoires dans un futur proche”. Pour se préparer au mieux à cette attaque, ce week-end les forces ukrainiennes ont continué à fortifier leurs positions dans l’est, autour du Donbass. En effet, depuis 2014, cette région est contrôlée par des séparatistes prorusses. Ainsi, après avoir retiré ses troupes de Kiev et du nord de l’Ukraine, Moscou a pour objectif prioritaire la conquête totale du Donbass. Oleksandre Motouzianik développe encore : “Nous ne pouvons pas prévoir quand cela aura lieu (exactement), ce sont des informations de sources occidentales”. “L’armée ukrainienne est prête”.
Fuir le plus rapidement que possible
La population tente de fuir les régions orientales de l’Ukraine afin d’échapper à la bataille qui s’y prépare. En effet, les frappes aériennes et les bombardements continuent de pleuvoir. Hier, cela a causé la mort d’au moins onze personnes à Kharkiv dans l’est du pays. Toujours dans l’est, vendredi, 57 personnes dont cinq enfants ont été tuées dans une frappe attribuée à un missile russe sur la gare de Kramatorsk. Le ministère russe de la Défense, quant à lui, a accusé dimanche les Ukrainiens et les Occidentaux de provocations “monstrueuses et sans pitié” et de meurtres de civils à Lougansk, “capitale” de l’une des régions séparatistes prorusses.