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La Russie exclue de la Coupe du Monde de football au Qatar

Guerre en Ukraine : La Russie exclue de la Coupe du Monde

Crédit photo : Pixabay

En réponse à l’invasion de l’Ukraine et la guerre déclenchée le 24 Février 2022, l’UEFA et la FIFA auraient décidé de priver la Russie de Coupe du Monde 2022 au Qatar. L’UEFA serait également sur le point de suspendre la Russie de toutes compétitions sportives. Une sanction de plus contre la Russie depuis le début de ce conflit.

« Je ne peux pas m’imaginer qu’il puisse y avoir des matchs contre la Russie, ce n’est pas possible », a déclaré Peter Peters, membre du conseil de la FIFA à l’agence nationale allemande SID, filiale de l’AFP. Une déclaration qui fait suite au communiqué du comité directeur de la fédération ukrainienne aux instances internationales du football. 

Les Russes exclus de toutes compétitions sportives?

D’après France Info, l’UEFA et la FIFA auraient décidé, après une réunion ce lundi 28 février, d’exclure la Russie de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Et ce en réponse à la guerre en Ukraine initée par la Russie la semaine dernière.

L’agence nationale allemande SID informe également ce lundi 28 Février que l’UEFA envisage une suspension de toutes compétitions sportives pour la Russie. Une décision qui affecterait en premier les Spartak Moscou, dernière équipe russe en lice dans l’Europa League. La sélection féminine russe n’est pas en reste puisqu’elle pourrait ne pas participer à l’Euro prévu en juillet en Grande-Bretagne.

Une affaire  à suivre comme l’a indiqué le président de Leipzig, Oliver Mintzlaff, sur le compte Twitter du club allemand. “Nous restons en contact étroit avec les associations et avons une confiance totale en l’UEFA et en leur décision. Nous supposons que les matchs seront annulés”, a déclaré le  président.

La FIFA pourrait également prendre les mêmes sanctions que l’UEFA et priver les russes du mondial 2022. Cette sanction ne serait pas applicable en cas d’amélioration de la situation

Une liste de sanctions qui s’allonge…

Déjà la semaine dernière, les pays membres de l’UE prévoyaient des sanctions contre la Russie en cas d’invasion de l’Ukraine. Celles-ci avaient pour but de viser le secteur économique russe.

En effet, l’Union Européenne axe ses sanctions sur le gel des avoirs financiers russes. Mais pas que, puisque l’exclusion de certaines banques du pays du système de transaction international Swift est prévue. Une décision visant à provoquer une déstabilisation de l’économie russe. 

Cette exclusion devrait également perturber le commerce international. Une banque qui n’appartient plus au système Swift ne peut payer ou recevoir des fonds d’un autre état pour le compte de ses clients. 

Quant au gel des avoirs, il est estimé à plus de 600 milliards d’euros. Il s’agit ici de bloquer les fonds déposés hors des frontières russes avec pour objectif de pénaliser au maximum le pays. De plus, la Banque centrale russe ne pourrait plus utiliser son argent pour des opérations avec les Etats-Unis ou l’Europe. 

Où en est-on?

Depuis le 24 Février, jour où la Russie a déclenché l’invasion de l’Ukraine, la situation ne cesse de se dégrader. Entre bombes et missiles, les ukrainiens ne se sentent plus en sécurité. Après la promesse du président Poutine à Emmanuel Macron de préserver les civils, on dénombre déjà des morts. Des militaires seraient également morts au combat.

En plus de ces tensions, la Russie agite la menace nucléaire. Vladimir Poutine a ordonné de “mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte”, évoquant “les déclarations belliqueuses de l’Otan” et les sanctions “illégitimes” prises contre la Russie par les Occidentaux. 

Afin d’espérer une sortie de guerre, la délégation ukrainienne est arrivée à la frontière biélorusse pour participer à des pourparlers de paix avec la Russie. Kiev exige un cessez-le-feu « immédiat » et le retrait des forces russes du pays. Moscou, quant à lui affirme qu’il souhaiterait trouver « un accord » pour mettre fin au conflit. 

Les Etats-Unis, dans un communiqué, demandent à leurs ressortissants de quitter immédiatement la Russie par les options de voyage commerciaux encore disponibles.

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