” Il y a autant de faiblesses à fuir la mode qu’à l’affecter “

La mode, peut-elle être éthique ?

Une mode éthique qui respecte les autres, est-ce possible ? ” La mode se démode, le style jamais.”, telles étaient les paroles de G. Chanel. Elle n’avait pas tort. Précurseuse d’une mode libre, elle a été un model pour beaucoup de femmes. Audrey Hepburn disait si bien :”L’élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais”. À travers le temps, nombreuses sont les figures qui ont fait avancer la mode. Christian Dior, Yves Saint Laurent ou encore Hubert de Givenchy. Ces grands noms font encore vibrer le marché du luxe.

En 2017, le géant LVMH a réalisé des ventes à hauteur de 42,6 milliards d’euros. Ce marché affiche une santé de fer, il ne connait pas la crise. La mode est, d’une certaine manière, un moyen pour tout individu de s’identifier au travers des autres. Alors dira t-on que l’habit ne fait pas le moine ? Cependant, dans notre société, si, plus que jamais. C’est un moyen de communication incroyable. Fait de strass, de soie et dentelle… Est ce que cela reflète réellement un monde irréprochable ?

Et la cause animale ?

Pas sûr… Avez-vous regardé du côté sombre du miroir, celui qui ne reflète rien ,et qui malgré tout, cache une telle noirceur. La fourrure, le cuir, la peau de serpent ou bien de crocodile. C’est ce qui compose vos ravissants sacs Hermès ou Chloé. Par ailleurs, cela représente plus d’1 milliard d’animaux tués chaque année rien que pour ce commerce. De plus, ils sont torturés, cloîtrés dans des cages minuscules. Plaies infectés, membres arrachés, des petits qui vivent dans la même cage que leur mère en putréfaction. Les défenseurs de cette cause sont clairs. La liste d’atrocités est longue. Leur peau est arrachée alors qu’ils sont encore vivants et cela ne choque personne ? Non, puisque porter son manteaux de fourrure est classe, telle Cruella d’Enfer, sauf qu’elle, elle n’existe pas. Pourtant ces pauvres bêtes n’ont rien demandé.

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Des conditions de travail absurdes

Pas plus que les travailleurs des ateliers de confection qui gagnent 2 dollars par jour au Bengladesh. Inutile de signaler que c’est bien en deçà du seuil légal. . Le documentaire The true cost le dénonce. Ces gens prennent des risques insensés chaque jour pour que les collections arrivent à temps en rayon. Certains y ont perdu des membres, les machines étant obsolètes. Gare à eux si ces pauvres diables tentaient de se plaindre. C’est de l’esclavage des temps modernes !

Et les enfants qui travaillent clandestinement, ils représentent 168 millions à travers le monde. Ils sont exposés tous les jours à des substances toxiques qui détruisent leur santé. Pendant ce temps les bancs des écoles sont vides, ces enfants ne sont promis à aucun avenir. Il est temps de réagir. Ainsi, revoir ses priorités et sa façon de consommer est impératif. Avec l’écologie au cœur des enjeux mondiaux, beaucoup de marques éco-responsables ont vu le jour. Lisez les étiquettes avec attention et changez votre regard. Sachez voir plus loin qu’à votre échelle.

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