Il y a le ciel, le soleil, la mer. C‘est la Grèce, berceau de la culture. J’aperçois Hélène qui attend. Il y a Profil Grec qui fait don de la nature grecque aux hommes, qui les nourrit, qui les enrichit d’olives, de poissons, de fromage, qui les aime de ses saveurs d’été.
L’idée platonicienne de l’huile d’olive
La Grèce nous a laissé des monuments de souvenir, et l’huile d’olive qui restera depuis l’Antiquité. Fruit du soleil, du vent, de la roche et de l’homme, lieu où le chemin qui monte est aussi celui qui descend. La Grèce. L’idée de l’huile n’est pas dans les huiles que l’on trouve, dans aucun exemple, dans un aucun cas. La forme vitale de l’huile d’olive est dans la Grèce qui la porte, la presse, la filtre et nous laisse la déguster. Dans sa finesse, douce et intense.
Le Profil Grec est cette idée qui a murie au fil de chaque arbre, pour laisser venir le fruit des dieux. Ce fruit qui se boit, ce fruit qui lave, ce fruit qui conserve, ce fruit qui rajeuni, ce fruit qui épouse chaque rayon et chaque rigueur. Fruit de chair pleine et vive. Fruit d’huile et de goût.
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Délices quotidiens des prétendants, saveurs pleines de vie
J’ai bu et aimée l’huile Profil Grec. J’en ai recouvert la feta de son huile, accompagné de ses épices et de ses olives, accompagnant ses sardines et ses anchois. Derniers rayons d’été, en banquet sur ma table. Je me chantais : « connais-toi toi-même », levait mon verre et buvait mon vin. Je suis allée en procession, comme une nymphe qui attend sa nouvelle demeure. D’un léger tissu vêtue, j’ai apprécié la chair végétale et ces pensées de papillons. Je me suis gorgée d’huile, sur tous les légumes, tomates, concombres, salade, et sur les fromages frais ou trop sec. J’ai rajouté une cure de jeunesse à chaque vie autour de moi, pour la dévorer avec un rire cynique. Et d’une olive dans la bouche, j’ai regardé par le balcon disant au reste du monde : « Ôte-toi de mon soleil. »
Bénédicte, de Charybde à Scylla
