Fiction présidentielle : culture sociale, morale et festive

Fiction présidentielle : culture sociale, culture morale et culture festive

Mon fantasme de devenir Présidente de la République pour que tout aille mieux. Votez pour moi ! Être la présidente difficile d’une culture riche et bienheureuse. La culture passe par l’école (je l’ai dit), mais elle passe aussi par d’autres actions à appliquer sans compromis avec les systèmes prisons d’aujourd’hui. Pour la culture : faites-en ce que vous voulez. Proposez plus, moins, mieux, autrement… Je n’attends que ça.

Pour plus de culture sociale partout

Je souhaite promouvoir (réellement) la vie sociale et particulièrement associative. Car cela pousse à rencontrer son voisin, à se lier avec lui, à le comprendre, à le respecter et à s’enrichir à son contact.

Moi, Présidente de la République, je souhaite que nous quittions notre égoïsme médiocre qui enferme chacun chez soi devant son écran. Cet individualisme acariâtre est l’illusion de la liberté, le supplice sourd et aveugle de la possession sans action. Cette illusion rend dépendant. Minable liberté vendue bon marché et qui coûte toujours trop.

Pour ressentir le bonheur ambiant d’une vie appréciable, l’on doit sortir et s’ouvrir au monde.

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Action pour une culture morale

Je souhaite que l’économie se libère des chiffres et des graphiques, pour qu’elle soit avant tout éthique. Et vous verrez que ça, c’est en faveur directe de la culture. Ce point paraît épineux, à ceux qui croient que la morale est relative.

Mais non ! C’est absurde de croire qu’il y a des valeurs quantifiables. C’est un défaut acquis par des heures passées devant la TV, qui nous donne la croyance que tout s’achète et se négocie. C’est une énorme connerie, tristement ancrée comme une idée fixe, qui suggère inconsciemment que c’est le commerce qui définit la morale. Mais ce sera toujours à la morale de dire ce qui est bon. Pas le marché.

Alors, plein d’éthique, l’économie redeviendra un outil pour la civilisation et la culture.

Et puis faisons la fête, c’est important !

La fête est sociale, elle est directement liée au niveau de culture. La fête pour vivre ensemble : c’est un pilier de la tradition et donc de la culture. Présidente, moi, je ferai la promotion de la fête familiale, amicale, régionale. Et pas les prétextes consuméristes, mais bien le partage pour le plaisir.

Alors les transports publics nocturnes seront aussi fréquents qu’en journée. En plus, bien sûr, d’être gratuits (de jour comme de nuit). Au passage, les musées seront aussi gratuits (ça a toujours été pensé ainsi).

Aussi, j’annonce l’abolition des réclames déresponsabilisantes et humiliantes contre le tabac et l’alcool. Au contraire de ça, j’annonce la promotion du bien boire, du bien manger, du bien fumer et du bien danser. Les fêtards, autant que n’importe qui, prendront leurs responsabilités, mais ne seront pas accusés des pires maladies. Pour être libre, nous devons être responsables de nos actes et de nos pensées. (Sinon ça sert à rien de râler.)

Et encore, j’inciterai au respect de règles ordinaires dans la répartition des différents magasins et boutiques dans un même quartier. Afin que chacun puisse trouver une boulangerie, une pharmacie, un tabac, un lieu animé avec qui causer, le tout près de chez lui.

D’autres injustices de cette farine seront pourchassées. Nous voulons permettre une vie en commun harmonieuse. Car sans ce minimum, les plus importants impôts ne serviront à rien.

Par Bénédicte, qui s’emballe facilement dans de beaux papiers cadeaux

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