Entretien avec Boostee un artiste indépendant qui a la musique dans la peau (1/2)

Entretien avec Boostee un artiste indépendant qui a la musique dans la peau

Auteur, interprète et producteur Boostee est un artiste accompli. Se nourrissant de différents styles musicaux qui l’ont accompagné durant son enfance et son adolescence, Mehdi Calendreau de son vrai nom, a su créer sa propre empreinte. Mélangeant, rap, folk électro, il y aura forcément un air qui vous plaira dans sa discographie. Surtout, Boostee a la musique dans la peau et ça se ressent ! Laissez-vous séduire par cet artiste indépendant qui, à seulement 26 ans, a su s’affirmer dans le monde de la musique.

Ô Magazine : Pouvez-vous vous présenter, et expliquer, quand et comment est née votre passion pour la musique ?

Boostee : Je m’appelle Boostee et je fais de la musique. Ça a commencé très tôt. J’ai commencé au conservatoire de ma ville, à Cholet (Maine-et-Loire).  J’ai donc fait de la musique très tôt. Et le rap c’est arrivé vers le collège. Quand j’étais en sixième, j’ai découvert le rap américain. Et directement le réflexe ça a été de les copier, donc de réécrire toutes les paroles sur papier. J’écrivais toutes les paroles et j’apprenais par cœur. C’était bête et méchant, mais c’est comme ça que ça a commencé. J’ai essayé de rapper à travers le rap américain.

C’est pour ça que vos premiers albums mélangent l’anglais et le français ?

B : Oui complètement. J’ai commencé en anglais et j’ai commencé à voir qu’il y avait un potentiel en français. Donc doucement le français est arrivé, puis il a fini par écraser toute la partie en anglais. C’est l’évolution ! Tout s’est fait naturellement. Que ce soit le français ou l’anglais tout s’est fait naturellement et facilement.

Vous vous inspirez donc de la musique américaine, mais, vous mélangez aussi autre chose ?

B : Oui il y a beaucoup d’inspiration folk. C’est un style de musique que j’écoute depuis que je suis jeune. Grâce à mes parents, ma mère et mon père qui est un grand fan de Simon and Garfunkel. C’est des artistes folks. Mais c’est quelque chose qui c’est fait naturellement. C’est-à-dire que sans le vouloir, il y avait une grande touche folk dans tous mes titres. Même les titres de mon premier album, que j’avais fait à la guitare voix. Ensuite, il y a le travail fait derrière. Il y a du rap, de l’électro et de la pop, mais la base de chaque titre a toujours été folk. Et c’est un style de musique que j’écoute toujours qui est mon style de musique préféré.

Qu’est-ce que cet art vous apporte ? Que représente-t-il pour vous ? Que souhaitez-vous transmettre au travers de votre musique, de vos albums ?

B : Je ne cherche pas trop à intellectualiser ça. C’est naturel. C’est quelque chose que je sais faire. Quand je le fais ça marche. J’arrive à y trouver ce que je recherche, soit l’apaisement, soit de l’apaisement chez les autres qui ont écouté, soit un moment de bonheur et de plénitude. C’est juste que quand je fais de la musique ça vient combler ce que je recherche, donc je ne me suis jamais arrêté d’en faire. Peut-être que je pourrai répondre à cette question où j’arrête (rires).

J’ai jamais arrêté, forcément. C’est juste, que c’est quelque chose qui, je sais, me convient, qui me parle, avec laquelle j’ai grandi et que je fais depuis toujours. C’est comme si ça faisait parti de moi, j’ai jamais cherché à comprendre.

Il y a une nette différence entre vos deux premiers albums et le troisième qui est plus mélancolique et entièrement en français.

B : Complètement. Il y a des différences. Forcément, ça vient aussi du fait que j’évolue, je grandis. En plus, j’ai écrit mes albums dans une période entre 19 et 26 ans, donc c’est l’âge où vraiment, on se construit. On est en train de se chercher et se trouver en même temps. Et c’est normal, s’il y a toute cette évolution-là. Ce que je veux dire, c’est que je peux réécouter très sereinement Blue Sky, très sereinement MAD et écouter Jeunes &Tristes. Parce que c’est des albums qui me ressemblent à l’époque où je les ai faits. Donc je ne changerai rien à aucun des albums. Ils sont une représentation de la période à laquelle je les ai faits, mais forcément, ça évolue. Je serais même plus triste si le troisième avait été le même.

Cover de l’album Jeunes & Tristes

Mais là ça coupe, parce que, il y a une réelle évolution, il y a une vrai empreinte. Et moi, je n’ai jamais aimé la demi-mesure, donc je trouve que ces trois albums ont une vraie empreinte et c’est ça qui me plaît.

Oui, il y a une réelle évolution…

B : Oui, il a une évolution. Il y a toujours du folk qui reste en fond, et le Rap. Mais après, on change, la manière de l’amener et de l’enregistrer, et les valeurs, ce que je défends, ça n’a jamais changé. C’est juste la forme qui évolue et la manière dont je l’amène. Il ne faut jamais être bridé dans un seul style.

J’ai fait des titres très folks, en anglais, par exemple, avec Joyca. J’ai fait des titres très rappés sur mon album. J’ai fait des titres très populaires, très électro. C’est plein de styles qui me ressemblent que j’aime bien mélanger. C’est aussi ce qui fait la langue Boostee, c’est un mélange, c’est un grand feu d’artifice de plein de styles différents.

Oui, c’est très vaste et ça permet à tout le monde de s’y retrouver et c’est super !

: Merci !

Un grand merci à Boostee pour nous avoir accordé cette interview, et transmis sa passion pour la musique. N’hésitez pas à lire la seconde partie de cette interview, pour en découvrir plus sur cet artiste indépendant. Il est aussi à la tête de son propre label. C’est l’occasion de découvrir les rouages qui permettent à la musique d’être diffusés. Mais aussi de porter un autre regard sur la construction du monde musical, plus complexe qu’il n’y paraît.

Si vous avez désormais envie de découvrir cette artiste il est possible de le retrouver sur ses réseaux sociaux : Instagram : @boostee , Youtube : boosteeOfficiel et Twitter :@boosteeOfficiel

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