Dacko photographe, une passion pour la photographie

Dacko Photography, une passion pour la photographie

Cette semaine, Ô Magazine vous emmène à la rencontre de Dacko photographe, un amoureux inconditionnel de la photographie, et du monde qui l’entoure. Son principal atout est de capturer les instants présents, rien n’est calculé à l’avance. Un clic, une photo, un moment.

Petite présentation rapide de l’artiste

Je m’appelle Dacko, marié et père de 2 filles. Je travaille en tant qu’ébéniste et menuisier.. J’ai toujours vécu dans le 5eme arrondissement de Paris, un quartier que j’affectionne particulièrement. La photographie est une passion pour moi depuis l’enfance.

Comment en êtes-vous arrivé à la photographie ?

Enfant, ma grand-mère, m’avait offert un appareil photo, mais comme les pellicules étaient très chères à l’époque, je simulais les prises de photo (je faisais des photos sans pellicule). Mais j’avais bien les images en tête, je voyais et imaginais ce que je prenais. J’ai du arrêter assez rapidement à cause des coûts du matériel, et ma vie professionnelle m’a aussi un peu ralentie. Avec mon 1er salaire je me suis acheté un numérique et j’ai repris rapidement ma passion.

Comment vous êtes-vous formé ?

Aucune formation professionnelle, j’ai appris sur le tas, tout seul. Je ne voulais pas suivre de cours théorique et prendre le même chemin que tout le monde. Je m’entraine seul, avec mon œil « d’artiste », mes envies sans contraintes extérieures.

Quelles sont vos influences ? Inspirations ?

Je me suis inspiré du mouvement artistique « street  photography » et me suis beaucoup intéressé au travail de photographes comme Willis, Cartier et Doisneau, même si leurs photos sont souvent mises en scène, à l’inverse des miennes.

Quels sont les thèmes de vos photos ? Le message que vous voulez faire passer ?

J’essaye d’être complétement intemporel ! Vous pouvez remarquer, en regardant mes photos, qu’on ne peut pas les dater. J’essaye de faire attention à ne mettre aucun point de repère temporel dans mes photos, comme les voitures, les poubelles ou autre objet qui peut définir une date.

Il n’y a aucune mise en scène sur mes photographies, je capture le mouvement naturel des personnes, les regards, les gestes, les paysages…

Je veux raconter une histoire à travers mes photos, que les gens passent du temps à les regarder pour les comprendre, chercher les petits détails.

Une journée type ?

Je pars le matin très tôt, je ne sais pas où je vais. Je me ballade dans Paris (entre 12 et 20km) à la recherche de moments, d’endroits et d’instants à capturer. Il m’arrive de rentrer sans aucune photo ou juste 4, peu importe, l’essentiel est de prendre du plaisir. Je n’ai pas de chemin tracé, je me ballade selon l’ambiance et les personnes que je rencontre.

Une photo, une histoire

C’était un matin entre 9h et 10h, le soleil était dans son dos. J’ai eu de la chance, parce que l’église qui était devant elle rendait le fond de la photo très sombre, ce qui faisait bien ressortir son dos. J’ai voulu jouer sur sa colonne vertébrale qui ressortait et ressemblait à la forme du grillage dans le sens inverse. Elle était entrain de lire, ne bougeait pas (pratique pour éviter des « flous » sur les photos). Ce ne sont pas des personnes qui posent, il faut donc être rapide pour saisir le bon moment.

Je pense qu’ils tournaient une vidéo, il y avait plusieurs danseuses et j’ai demandé à la photographe si je pouvais prendre une photo. Je voulais avoir juste une seule danseuse qui passait, parce qu’il y en avait toujours deux ou trois. J’ai attendu pour avoir cette photo, je voulais jouer avec les ombres, la pyramide qui était plus clair, ça m’a pris du temps, mais je suis assez content du résultat.

Amateurs, curieux ou passionnés, vous pouvez venir découvrir plus de photographies sur le site Dacko Photography. Une exposition est en cours jusqu’au 9 juillet, au bistrot Le verre à pied, 118 rue Mouffetard dans le 5ème arrondissement de Paris, idéal pour admirer des photographies un café (ou autre) à la main.

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