Ce fut un mois de jeux sans fin

femme devant des jeux de hasard

Ce fut un mois de jeux que ce mois de février. Jai joué, parié, perdu, gagné (un peu), mais je me suis avant tout amusée. Cela ma permis de sortir de la platitude dun monde qui na plus qu’à travailler et à se confiner. J’ai appris une nouvelle convivialité, un sel, un piment au quotidien.

Le mois de février

Le mois de février est le plus long mois de l’année. Le plus long car il fait froid, humide, venteux. Le plus long car c’est le piquant mois de l’hiver. C’est parce qu’il est émotionnellement long qu’on a décidé que c’était lui qui serait le mois le plus court en nombre de jours. Donc février est fini et nous pouvons faire le bilan des montants investis, des pertes et profits. Holà ! Le plus grand gain est le petit tiraillement abdominal que j’ai à chaque fois excité et qui a marqué certains jours de colères et d’autres d’euphories, et d’autres encore d’un bof sans autre commentaire.

Le jeu et mes découvertes collatérales

Il m’arrive encore de jouer. Le casino en ligne, le tapis vert, les chiffres qui défilent, cette illusion de maîtriser le monde, c’est un plaisir que je refuse de me refuser. Alors je suis restée plus que raisonnable. Je me suis amusée. Je ne me suis pas ennuyée. J’ai pris un recul face à cette vie d’attente que le corona nous impose. J’ai joué avec mes voisins, chez eux, en pleine intimité… ce sont maintenant de bons amis. J’ai découvert une capacité à écouter la lecture de livre par mes copines un peu dépressives, et c’est agréable de s’endormir à l’écoute distraite d’une voie qui se perd, elle aussi, dans le sommeil.

Jeux et convivialité

Quand j’ai fait mon stage d’étude aux UK, je me souviens que j’avais été surprise que tout le monde pariait souvent, à propos de tout et n’importe quoi. Dès que quelqu’un faisait une phrase qui pouvait laisser sceptique, l’on pariait pour et contre. Avant même de vérifier dans Wikipedia, ou à peine avant que l’action se produise, on pariait quelques pounds sur l’issue favorable ou pas. Cela avait un effet amical immédiat : le fait de mettre de l’argent en jeu (souvent très peu d’ailleurs), suffisait pour transformer une proposition jetée en l’air en un sujet de conversation, d’histoire et d’étalage culturel pour un bon moment. Cela faisait hausser le ton, augmenter l’attention, et réveillait les plus inintéressés sociaux.

Puis après, gagner ou perdre était à chaque fois l’occasion d’une mauvaise blague, d’une danse ou d’une chanson récitée en commémoration d’une victoire qui n’a jamais existé que dans un film des Monty Python. C’est convivial de parier de l’argent. Ça donne un sujet de conversation, puis ça fait de vous le roi ou le bouffon, juste le temps d’en parler et d’en rire. Un député a même proposé qu’on installe des machines à sou dans les cafés pour relancer l’ambiance. Après le confinement, il en faudra pas mal dans les bars et les restos.

Comme le monde est en ligne

Sans régularité j’ai joué et ce soir, je veux voir tous les jeux proposés. Je vais jouer à tous. Avec une petite somme, toute petite à chaque fois, mais je veux avoir tout visité. C’est comme une visite virtuelle, un Live, mais au lieu que ce soit un concert sans enthousiasme ou un musée mal commenté, c’est la visite d’un casino, tout ce qu’il y a de plus romantique et d’aventurier.

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Par Bénédicte, curieuse joueuse

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