Les Etats-Unis est la nation reine de la balle orange, que cela soit chez les jeunes, les hommes et les femmes. Cette affirmation est démontrée à l’occasion des compétitions internationales, au terme desquelles la sélection des USA truste à 90% la première place. Il faut dire que le basket-ball y est né, et que la meilleure compétition des sept continents y réside. Cependant, l’équipe nationale américaine ne gagne plus à tous les coups. Lorsque tous ses meilleurs éléments ne répondent pas à l’appel, les étasuniens sont beaucoup plus vulnérables. Dernièrement, à la surprise du site principal de paris sportif, la septième place obtenue par les joueurs NBA à la Coupe du Monde 2019 le démontre. De nombreux pays ont rattrapé leur retard.
L’avénement du basket féminin
D’un autre côté, il est indéniable que sport féminin et en particulier le basket-ball ne cesse de se développer à travers le Monde. Si la WNBA ne s’est pas encore aussi internationalisée que son grand frère la NBA, le championnat de basket féminin nord-américain progresse dans le bon sens. Elle accueille de plus en plus de joueuses étrangères souhaitant acquérir une nouvelle expérience. S’agissant d’une compétition se déroulant principalement durant la période estivale, de mai à septembre, elle ne permet pas à ses athlètes de générer des revenus gigantesques. Même si la grille salariale a été revue à la hausse en WNBA, les meilleures basketteuses de la planète ne gagnent pas des millions de dollars chaque année.
Un autre univers que chez les hommes
Et contrairement au basket masculin, bon nombre des meilleures joueuses américaines évoluent également en Europe. Les clubs européens les plus huppés, notamment ceux qui oeuvrent en Russie, sont en capacité d’offrir un petit pactole financier ainsi qu’un style de vie très confortable à leurs sportives. Ainsi, elles sont donc habituées au jeu international FIBA, qui est la norme lors des compétitions internationales. En conséquence, les Américaines n’ont donc pas ou très peu besoin de période d’adaptation. De plus, l’effectif change peu, les plus compétitives et talentueuses répondent présentes à presque tous les rendez-vous. En cas de forfait, le réservoir de joueuses de très haut niveau est presque inépuisable. Aussi, en cas de blessure, les enjeux financiers au niveau contractuel sont moins importants que chez les basketteurs NBA. Les femmes sont donc moins réticentes à l’idée de représenter leur pays dans les compétitions internationales. L’amour du maillot est omniprésent et il s’agit aussi d’une fenêtre d’exposition pour certaines.
Les Américaines au-dessus du lot
Par ailleurs, les Américaines possèdent plusieurs athlètes et phénomènes physiques en capacité de dunker. C’est un fait extrêmement rare dans le basket féminin. Athlétiquement, elles ne disposent actuellement pratiquement pas d’équivalent ailleurs sur la planète. Dans ces conditions, il est extrêmement difficile de les contrer. Avec les Bleues, Isabelle Yacoubou a déjà eu l’opportunité d’affronter les Etats-Unis. Malgré son physique imposant dans les raquettes, elle ne fait pas le poids sur la durée d’un match face aux plus grands gabarits made in USA. Les Australiennes, les Françaises ou encore les Espagnoles ont toutes cherché une solution lors de leurs confrontations avec elles. Sans succès à ce jour…