Angers (3/4) : Plaisirs gastronomiques et biodynamique

Angers (3/4) : Plaisirs gastronomiques et biodynamique

La France est bonne, parce qu’on y trouve plein de bonnes choses. Restons encore à Angers, entre vins et gastronomie, entre nature sauvage et tendres douceurs. Profitons même pour découvrir la biodynamie.

Gastronomie à Angers

En dessert du brunch, à Angers, l’on nous avait servis de crêmet. C’est un dessert de la gastronomie locale, avec un assemblage bien mesuré de crème fouettée et de blancs montés. Tendresse en bouche. Indice déclencheur de jeux coquins. Douceur de fin de repas. En somme, dessert rassurant, apaisant, juste assez gourmand et reposant. Ainsi, le crêmet est à l’image du calme angevin.

À la soirée suivante mon idée de parfum de liqueur enivrante fut déclinée par V***, avec la Menthe Pastille de Giffard. Car après l’amertume de l’orange de la veille, je passais une soirée à échanger des massages à base de la liqueur glaçante, cherchant les suffocations, l’anesthésie et les frissons.

Rencontre avec Nicolas Joly et la biodynamie

Quelques jours plus tard, à la recherche de vins typiquement atypiques, l’on me présenta la production de Nicolas Joly. Ce monsieur un menhir local, proposant des AOC et bataillant pour la biodynamie. Quezaco ? La biodynamie est la ferme volonté de ne pas suivre les sirènes de l’industrie chimique pour surproduire, mais au contraire d’écouter la nature, de respecter sa magie, et de laisser les moutons tondre la pelouse. Pour en savoir plus, j’achetais deux bouteilles d’un de ses vins les plus particuliers Le Clos de la Bergerie.

Entre les revendications sur le sens de l’humanité et la mystique mathématique du monde, le vigneron érudit cumule le rôle de gourou à l’Antique et de trader reconverti. En effet, Nicolas Joly et son vin sont et veulent être des caractères. Le vigneron paraît beau comme son vin est bon. C’est un vin particulier, je n’ai pas l’oisiveté de vérifier toutes ses théories viticoles, mais le résultat à boire est un vin sauvage et amical, bien plutôt qu’un vin domestique et dressé. J’avoue le trouver trop cher, sans doute parce que j’aurais aimé m’en saouler (la qualité de ma gueule de bois étant aussi un critère pour juger d’un vin).

Comme partout en France, il y a en Anjou des bonnes choses à découvrir. Ainsi, Angers offre le calme pour découvrir.

À suivre : Angers (4/4) : Quitter Paris pour Angers ?

Par Bénédicte

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