La lutte contre les standards de beauté

L’évolution des normes de beauté de la Préhistoire au XXè siècle

Fort heureusement, de plus en plus de marques ont décidé de rompre définitivement avec les standards de beauté. Un acte qui s’inscrit dans le mouvement du « body positive ». Ce mouvement souhaite l’appréciation de tous les corps humains. À cette occasion, de nombreux hashtags sont apparus pour promouvoir l’acceptation de soi.

Nous en avons ras le bol de voir des mannequins au corps retouché. Les vergetures notamment font partie des complexes féminins. C’est ainsi que le numéro un des ventes en ligne Asos a décidé de ne plus les retoucher sur ses modèles. Une initiative qui a ravi les adeptes du site. Plusieurs photos affichent des fessiers empreints de lignes. Un petit pas de plus dans la lutte contre les complexes.

Depuis plus de 10 ans, la marque de soin Dove déploie des campagnes de confiance corporelle pour permettre aux jeunes filles d’avoir une vision plus positive d’elles-mêmes. À l’occasion de ses 60 ans, Dove a lancé en 2017 une large campagne publicitaire. 9000 panneaux publicitaires ont servi pour la vraie beauté féminine. 30 femmes ont répondu à l’appel de ce projet, toutes d’origines et âges variés. Elles ont participé un shooting photo non retouché. Ainsi, la marque de cosmétiques a salué la loi du 1er octobre 2017, stipulant que toute photographie d’un physique modifié devra porter la mention « Photographie retouchée ».

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La lutte contre les standards de beauté
Six des trente femmes du projet de Dove. © Biba

Grâce aux hashtags, une lutte présente sur les réseaux sociaux

Aime ton corps

Sur les réseaux sociaux, lieu de naissance du body positive, plusieurs hashtags ont été créé pour dénoncer les discriminations quotidiennes des femmes. Parmi eux, on retrouve #onveutduvrai, en lutte contre le parfait du réseau social Instagram. À l’initiative de ce hashtag, on retrouve Julie Bourges (@Douzefévrier) et Louise Aubery (@MyBetter_self). Ces deux influenceuses françaises demandent une simple chose : du vrai.

C’est pour cette raison que Louise Aubery a été boycotté d’un voyage de presse. En postant une photo d’elle avec une amie un peu plus ronde, elle a compris qu’elle ne rentrait pas dans les standards de beauté imposés par l’équipe organisatrice du voyage. Résultat : les autres influenceuses invitées ont également renoncé au voyage.

Julie Bourges, brûlée au troisième degré sur 40% de son corps, rejoint les rangs du combat. Elle publie aussi son propre cliché, accompagné du hashtag #onveutduvrai. « Si on se sentait libérées, si on se sentait fières ? ON VEUT DU VRAI. »

Elles ouvrent à cet égard le compte Instagram @Onveutduvrai, une vraie sphère de positivité.

L’acné, c’est normal

L’acné s’affiche également sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #acnepositivity. De plus en plus de femmes décident d’assumer leur acné ainsi que leurs peaux marquées de cicatrices. Une tendance qui rassure les jeunes filles. Car Instagram est connu pour ses clichés parfaits et de vies utopiques. Nous avons toutes des petits défauts et il ne faut pas les cacher. Dorénavant, grâce à ce hashtag, il est grand temps d’assumer ses imperfections. Cette initiative bouscule les standards de beauté. Que nous soyons célèbres ou inconnues du grand public, l’acné ne fait pas de distinction.

Il est très important de ne pas se laisser abattre par les standards de beauté déployés dans les médias. Ce n’est pas la réalité, mais une mise en scène de celle-ci. Personne ne correspond aux standards de beauté de notre société. D’un continent à un autre, ils sont différents. Nous avons une beauté unique !

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