3 bonnes raisons de regarder la série Irresponsable

3 bonnes raisons de regarder la série Irresponsable

La saison 3 d’Irresponsable est disponible sur OCS depuis le 5 décembre 2019. Pour celles est ceux qui n’auraient pas encore franchi le pas, voici 3 bonnes raisons pour binge-watcher la saison 1 (et 2). (Et 3 aussi).

Série française lancée en 2016, Irresponsable tire sa révérence avec cette troisième et dernière saison. Drôle, intelligente, impertinente, voilà ce qui caractérise le mieux cette petite pépite écrite par Frédéric Rosset et réalisée par Stephen Cafiero.

Le pitch est simple : Julien (interprété par Sébastien Chassagne), 31 ans sans emploi ni grandes ambitions, retourne vivre chez sa mère après avoir éclusé tous ses potes dont le canapé est disponible. Sous l’impulsion maternelle, il décroche péniblement un boulot de pion au collège où il était élève et y retrouve Marie, son amour de jeunesse.

Mais pourquoi regarder ? Parce que c’est bien pardi !

Parce qu’Irresponsable est jubilatoire

Julien enchaine les galères. Adolescent paresseux et de mauvaise foi, il rate tout avec un tel panache que l’on ne peut que s’attacher et rire. De retour au nid familial, il retrouve sa chambre d’ado avec une aisance amusante. Quant à sa mère, elle téléphone tous les jours à Jean-Pierre, son psy. Et dès la moindre contrariété, elle récite religieusement les mantras appris en thérapie. Au final, Julien est moyen en tout. Le look, l’intelligence, l’honnêteté. Dans l’idéal, il n’aimerait pas travailler, mais c’est difficilement possible, alors il essaye de faire le minimum tolérable et cultive son penchant pour les pétards et la fête.

Parce qu’Irresponsable déculpabilise

Je ne sais pas vous, mais moi, entre l’injonction à être séduisante, la carrière épanouissante, le groupe d’amies aussi classe que dans Sex in the City, le sport  parfois une activité physique des escaliers à monter, les livres “intelligents” à lire, LA recette de gâteau sans sucre/lactose/gluten/oeuf/gras ET avec un goût acceptable gourmande, des fois, juste des petites fois, on finit la journée en PLS derrière le canapé. Heureusement, il y a des séries comme Irresponsable où loin de dépeindre les astéroïdes de la vie (ces gens parfaits qui filent de succès en succès sans le moindre frisotis) on y croise la route de personnages à côté de la plaque. Julien, avec sa vingtaine passée trop vite, ne se sent pas adulte, et ça, ça fait du bien à voir.

#3 Parce qu’on peut se la raconter (un peu)

Irresponsable, saison 1

Intelligente, moderne, pas (encore) très connue, on peut recommander Irresponsable tant à Ginette de la compta qu’à Jean-Eudes, toujours à citer Bergman cinéphile aguerri. À priori les deux aimerons. Et ça, l’air de rien ça en jette.

Sinon plus pratico-pratique, cette série gère avec brio le drame et la comédie, surfe sur nos émotions et nous invite à réfléchir le passage à l’âge adulte, la trentaine et surtout cette grande question que l’on pose toutes et tous au moins une fois “qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?”

Vous l’aurez compris, cette série c’est que du love, du feel-good, de la tolérance pour tous les trentenaires un peu en rade sur le chemin de la vie qui se demandent bien où ça a déraillé. Et pour tous les autres aussi.

À voir avec qui ? Sa grand-mère, son petit-frère, son copain, sa BFF. On aime tout le monde.

Irresponsable, disponible en intégralité sur OCS, 3 saisons.

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